Des mesures ont été dévoilées lundi pour donner davantage de pouvoir aux autorités anti-corruption en matière de sélection de leur direction, dans le cadre de réformes visant à accroître l'autorité des agences disciplinaires.
Trois documents publiés par le Bureau général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) indiquent comment la direction des agences de contrôle disciplinaire de niveau provincial doit être sélectionnée.
Ces règlements stipulent que les dirigeants potentiels seront nommés et évalués principalement par les agences d'inspection et les départements de l'organisation de niveau supérieur.
Ces nouvelles règles sont des mesures importantes prises par les autorités centrales pour éliminer la corruption et accroître l'indépendance et l'autorité des organismes de surveillance, a indiqué un responsable de l'équipe nationale spéciale chargée de la réforme du système de contrôle disciplinaire.
"La campagne de lutte contre la corruption reste confrontée à des défis", selon ce responsable. "Nous n'avons pas remporté d'écrasante victoire dans la lutte pour dissuader la corruption, et encore moins dans l'établissement d'un système rendant impossible la corruption des fonctionnaires."
Actuellement, chaque agence de contrôle disciplinaire locale est sous le double commandement du Comité du PCC de même niveau et de l'agence d'inspection de niveau supérieur.
De nombreuses agences sont réticentes à enquêter sur la corruption au sein d'un comité du PCC de même niveau, a noté ce responsable.