La Chine a averti jeudi le Japon de ne pas glorifier son passé colonial dans sa demande de classer d'anciennes installations industrielles en tant que sites figurant au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La demande du statut de patrimoine mondial doit répondre au principe de l'Unesco de "la construction de la paix dans l'esprit des femmes et des hommes" et ne doit pas exalter le passé colonial, a déclaré jeudi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'un point de presse régulier.
Ses commentaires interviennent après que la République de Corée s'est opposée fermement à la demande du Japon auprès de l'UNESCO concernant sept sites dans lesquels près de 57.900 Coréens ont été réduits à l'esclavage, dont 94 sont décédés.
Les installations comprennent des mines de charbon, des chantiers navals et des aciéries, selon un rapport de l'Agence de Presse Yonhap de la République de Corée.