Des entrepreneurs sud-coréens et japonais ont exprimé jeudi à Séoul leur soutien aux pactes de libre-échange multilatéraux, dont l'accord de libre-échange trilatéral entre la Chine, la Corée du Sud et le Japon.
Plus de 300 hommes d'affaires des deux pays se sont réunis pendant deux jours à l'occasion de la 47e Conférence des entrepreneurs sud-coréens et japonais et ont publié un communiqué conjoint soutenant les accords de libre-échange multilatéraux. La conférence se tient chaque année depuis 1969.
Les entrepreneurs se sont engagés à soutenir activement l'accord de libre-échange trilatéral entre Beijing, Séoul et Tokyo ainsi que la participation de la Corée du Sud au Partenariat transpacifique dirigé par les Etats-Unis afin de faciliter l'intégration des économies en Asie.
Le Partenariat transpacifique est un accord de libre-échange global mais controversé qui prévoit des règles non seulement sur le commerce et l'économie, mais aussi sur des sujets sensibles tels que le travail, l'environnement et les entreprises d'Etat.
A la différence des entrepreneurs, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a mis l'accent sur le Partenariat économique global régional lors de sa rencontre avec les hommes d'affaires japonais mercredi à la résidence présidentielle.
Mme Park a indiqué que la Corée du Sud et le Japon coopéreraient dans le processus de négociation de l'accord de libre-échange trilatéral et du Partenariat économique global régional et souligné que les accords de libre-échange multilatéraux étaient souhaitables, car ils peuvent offrir une variété d'opportunités aux entrepreneurs.
Le Partenariat économique global régional est un accord de libre-échange multilatéral qui associe la Chine, la Corée du Sud, le Japon, les dix membres de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), l'Inde, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.