Si l'organisation étrangère de piratage informatique OceanLotus s'avérait coupable du vol d'informations gouvernementales, cela constituerait une nouvelle preuve que la Chine est victime de cyberattaques, a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Mme Hua s'est exprimée ainsi en commentant un rapport publié vendredi dernier par les SkyEye Labs de la société chinoise du secteur de l'Internet Qihoo 360, lequel accuse OceanLotus d'attaques en ligne minutieusement organisées contre des agences maritimes, des institutions de recherche scientifique et des compagnies de transports maritimes chinoises depuis avril 2012.
"Si ces informations s'avéraient exactes, cela prouverait bien que la Chine est victime d'attaques de pirates", a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse régulière.
Elle a réitéré que la Chine s'opposait au piratage sous toutes ses formes, précisant que la coopération internationale était le moyen le plus efficace de lutter contre ce fléau.
La Chine est prête à mieux coopérer avec la communauté internationale concernant la sécurité du cyberespace, sur la base de la confiance et du respect mutuels, à élaborer des normes internationales pour lutter conjointement contre les cyberattaques et à favoriser l'émergence d'un cyberespace pacifique, sûr, ouvert et coopératif.