La chute de l'ancien dirigeant militaire Guo Boxiong a montré la détermination de la direction chinoise pour lutter contre la corruption, indique un commentaire apparu dans le Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois (PCC).
Selon une annonce publiée jeudi, Guo Boxiong, ancien vice-président de la Commission militaire centrale, a été exclu du Parti communiste chinois pour avoir accepté des pots-de-vin et sera poursuivi en justice par les parquets militaires.
Il faut porter haut et fort l'épée contre la corruption afin de la tuer dans l'oeuf et faire en sorte que le corrompu en paye fort le prix, souligne l'article.
Il n'y a pas d'abri au sein du Parti pour les forces de corruption, ni au sein de l'armée. Toute personne qui enfreint la discipline du Parti et les lois sera sanctionnée sévèrement et ne se verra accorder aucune clémence, ajoute le commentaire.
Le PCC remportera toujours des progrès dans l'édification d'un parti intègre et dans la lutte contre la corruption, affirme l'article.
La direction centrale a déjà sanctionné nombre de hauts responsables corrompus depuis fin 2012.
L'indulgence à l'egard des cadres corrompus a déçu 1,3 milliard de Chinois ainsi que la grande majorité des membres et cadres du PCC, disciplinés et fidèles au parti, selon l'article.
Les autorités du Parti à tous les échelons doivent renforcer l'éducation, la gestion et l'encadrement des membres et cadres du PCC, tout en insistant sur le rôle de la discipline et des lois afin de former un système dans le cadre duquel, personne n'ose ni souhaite être corrompu, ni en soit capable, déclare le commentaire.