Dernière mise à jour à 16h38 le 22/09
En 2013, Xi Jiping en réunion avec le président américain Barack Obama à Annenberg Estate, en Californie. [Photo/Agences] |
Les symboles sont important au cours d'un déplacement d'un chef d'Etat à l'étranger, en particulier quand le président Xi Jinping entame sa première visite d'Etat aux Etats-Unis.
Pour de nombreux observateurs, la manière dont est traitée le dirigeant chinois, ce qu'il donne et reçoit de ce voyage méticuleusement planifié, et annoncé il y a déjà sept mois sera hautement symbolique. Il ne s'agit pas seulement d'un indicateur officiel de l'état actuel des relations sino-américaines, mais aussi fournir des indices sur la perspective de Beijing dans le projet d'un «nouveau type de relation importante du pays».
Un rapport soigneusement chorégraphié est essentiel pour la visite du président chinois, et un tournant dans les relations sino-américaines. Un rendez-vous pouvant soit succomber à la prédestination du «piège Thucydide», ou se frayer un nouveau chemin et montrer qu'une montée en puissance dans une collaboration existante ne doit pas nécessairement entrer dans une confrontation.
Si l'état actuel des relations sino-américaines relation était idéal, il n'y aurait pas eu la rhétorique d' une «nouvelle guerre froide», voire la possibilité d'un conflit. Mais le discours de "frenemy" reflète l'importance d'un potentiel constructif dans les relations bilatérales.
Il est naturel pour Beijing et Washington d'avoir des priorités et attentes différentes concernant cette visite. Avec des préoccupations qui se chevauchent sur des questions telles que le changement climatique et de la reprise économique mondiale.
Les deux parties ne peuvent bien sûr pas être d'accord sur tout. Des désaccords sont inévitables sur des sujets comme les droits de l'homme. Xi Jinping et le président américain Barack Obama, devraient cependant profiter de la proximité créée lors de leurs deux dernières réunions informelles au Sunnylands (Californie) et à Zhongnanhai (Beijing), pour approfondir plusieurs questions et préoccupations.
Comme la plupart des problèmes qui agitent les échanges sino-américains prennent leurs racines dans un écart de perception, les deux présidents doivent travaillent main dans la main et ainsi réduire la méfiance mutuelle.