Dernière mise à jour à 15h51 le 15/11
Des livres et articles sur la Chine présentés lors du sommet (Photo : Wang Yunsong) |
Le 10e Sommet des dirigeants du Groupe des Vingt (G20) a officiellement été lancé le 15 novembre dans la ville d'Antalya, sur la côte méditerranéenne de la Turquie. Et ce qui est frappant, c'est que l'on peut y voir partout des éléments chinois, à l'intérieur comme à l'extérieur du site qui l'accueille.
Pour accueillir le sommet du G20, la Turquie a spécialement produit des vidéos promotionnelles diffusées en boucle sur grand écran à l'intérieur comme à l'extérieur du lieu du sommet, présentant tout ce qui fait le charme des pays participants, et on y voit notamment des personnes faire du tai chi sur la Grande Muraille de Chine, montrant toute la saveur de la culture chinoise, ce qui a poussé des journalistes du monde entier d'en faire les louanges en ces termes : « Le kung fu chinois, c'est vraiment cool ! ».
« Je participe chaque année à la couverture du sommet du G20, et cette année, c'est celui où j'ai vu le plus grand nombre de journalistes chinois », a déclaré aux journalistes Clovis Rossi, lui-même journaliste chevronné au quotidien brésilien « Folha de São Paulo ». Les journalistes ont appris auprès des responsables d'agences de presse présentes à la réunion que ce sommet accueille un total de près de 3 000 journalistes, dont près d'une centaine de Chinois, ce qui fait d'eux, à part ceux du pays organisateur, la Turquie, parmi les correspondants les plus nombreux des pays représentés.
Un membre du personnel de la réunion présente le livre « Comprendre le dragon : la Chine dans le mécanisme financier international » aux journalistes (Photo : Wang Yunsong)
Au centre des médias, un groupe de réflexion canadien du nom de « Centre international d'innovation sur la gouvernance » a présenté un livre, intitulé « Comprendre le dragon : la Chine dans le mécanisme financier international », qui parle, sous trois angles, à savoir l'internationalisation du RMB, l'internationalisation de la finance chinoise et la participation de la Chine dans la gouvernance financière internationale, le rôle et la place de la Chine dans les mécanismes financiers internationaux. « L'opportunité de l'accueil du G20 par la Chine », « La Chine, le commerce et l'Accord de partenariat trans-pacifique »... quand on feuillette l'un quelconque des magazines fournis par le Comité d'organisation, le mot « Chine » est sans aucun doute l'un des termes les plus populaires.
Non seulement à Antalya, mais aussi à Istanbul, le sommet du G20 a déclenché une vague de « style chinois ». Récemment, l'ambassade de Chine en Turquie, China Radio International et l'Université d'Ankara ont organisé conjointement une rencontre, intitulée « La nouvelle Route de la Soie - dialogue entre étudiants chinois et turcs », entre des étudiants chinois de l'Université d'Ankara, de l'Université technique du Moyen-Orient, de l'Université Bogazici d'Istanbul et d'autres universités et des étudiants et universitaires turcs, pour dialoguer sur l'histoire, la culture et les perspectives de développement entre les deux pays.
« Aujourd'hui, la Chine et la Turquie ont des liens étroits ». Dans le cadre de l'initiative « Une ceinture, une route », des jeunes des deux pays vont raconter des histoires émouvantes, et ceux des futures générations des deux pays, après quelques années, écriront également à leur tour de nouvelles histoires », a ainsi déclaré Zhang Shouxin, étudiant chinois à l'Université d'Istanbul. (D'Antalya, le 14 novembre)