Dernière mise à jour à 08h19 le 27/06
Il est largement considéré que le verdict de la demande d'arbitrage déposée unilatéralement par les Philippines contre la Chine au sujet du contentieux en mer de Chine méridionale ne sera pas juridiquement contraignant.
La Chine maintient que le tribunal en charge des procédures d'arbitrage n'a aucune autorité sur cette affaire, qui est essentiellement liée à la souveraineté territoriale et la délimitation maritime.
Voici quelques citations à ce sujet :
- Dogu Perinçek, secrétaire général du Parti turc de la Patrie (YP), décrit cette procédure d'arbitrage comme "une ingérence évidente dans la souveraineté des pays de la région", soulignant qu'en tant que pays indépendant et souverain, la Chine "n'a aucune obligation d'obéir à la décision du tribunal international".
- Le prince cambodgien Norodom Ranariddh, président du parti royaliste Funcinpec, a déclaré : "Nous, le parti Funcinpec, ne pouvons pas soutenir les Philippines pour leur demande unilatérale d'arbitrage".
- L'ancien ambassadeur égyptien en Chine, Mahmoud Allam, a indiqué : "L'arbitrage est évidement illégal si la Chine est absente. C'est le bon sens au sein du droit international".
- Surakiart Sathirathai, président de l'Institut Saranrom de la Fondation des affaires étrangères et du Conseil asiatique de la réconciliation et de la paix, en Thaïlande, a fait savoir : "Si le pays émet des réserves (quant à l'arbitrage) depuis le début, nous devons respecter sa souveraineté de décision. Nous ne pourront pas le forcer à s'incliner".