La Chine soutient la médiation onusienne pour rétablir la paix en Syrie

La Chine "soutient fermement" les Nations Unies à jouer un rôle de médiation principal pour rétablir la paix et faire avancer le processus politique en Syrie, pays en proie à la guerre durant plus de six ans, a souligné mardi Xie Xiaoyan, envoyé spécial du gouvernement chinois pour la Syrie.

La Chine reste ouverte à tous les autres efforts et programmes visant à faciliter la résolution des problèmes, s'apprêtant à coopérer étroitement avec toutes les parties prenantes qui ont une influence constructive sur le processus de la paix, a réitéré l'envoyé spécial chinois à Genève.

Mardi, M. Xie s'est entretenu séparément avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan De Mistura, ainsi que ses homologues russe et américain.

Pour sa part, M. De Mistura a salué la Chine pour ses conseils et son appui, affirmant que la position impartiale et objective prise par la Chine a joué un rôle constructif pour promouvoir la solution politique du problème syrien.

"Il est important que les puissances concernées telles que la Chine puissent convaincre toutes les parties à s'engager davantage dans le processus", a-t-il martelé.

M. Xie a également participé mardi à une réunion préparatoire des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, qui entre dans le cadre du huitième cycle de pourparlers de paix sur la Syrie à Genève.

Admettant que la situation en Syrie s'est améliorée d'une manière significative, et les groupes terroristes ont été largement écrasés, M. Xie a indiqué que le nouveau cycle de pourparlers de paix s'organise dans un contexte favorable.

Il a émis le souhait que toutes les parties syriennes puissent adopter des positions souples et faire avancer le processus politique à travers le dialogue, afin de rétablir la stabilité nationale et l'ordre social en Syrie.

Le huitième cycle de pourparlers de paix sur la Syrie a débuté mardi à Genève, sans la présence de la délégation du gouvernement syrien.

M. De Mistura a confirmé l'arrivée de la délégation du gouvernement syrien mercredi, soulignant toutefois qu'" aucune conditions préalable" à une participation ne peut être acceptée par l'ONU.