Dernière mise à jour à 08h00 le 14/12
Des dossiers d'archives nouvellement publiés ont révélé que le Japon avait commencé à établir illégalement des unités policières à Shenyang, capitale de la province chinoise du Liaoning (nord-est), dès 1905, bien avant l'envahissement des troupes japonaises dans le nord-est de la Chine en 1931.
En 1905, le Japon a commencé à stationner ses troupes le long d'une voie de chemin de fer locale qu'il occupait sous prétexte de la protéger, tout en créant des unités policières illicites et en envoyant des policiers japonais à Shenyang, selon Wang Ziyi, un responsable des Archives municipales de Shenyang.
Le Japon a mis en place 14 unités policières illicites, avec 17 policiers japonais en poste à Shenyang, selon le bilan établi le 28 décembre 1930.
La police japonaise a joué un rôle important dans l'agression japonaise contre la Chine, a déclaré Wang Ziyi. "Ils ont recueilli des renseignements et porté atteinte à la souveraineté de la Chine. Ils ont également arrêté et tué des Chinois."
Selon des dossiers, la police japonaise espionnait les armées chinoises en 1928. En août 1931, Zhang Xuli, un habitant local de Shenyang, a été accusé à tort d'être un bandit par la police japonaise et torturé à mort.
Le Japon a commencé à envahir le nord-est de la Chine le 18 septembre 1931, lorsque l'armée japonaise du Kwantung a bombardé Shenyang en prétextant des explosions survenues sur le chemin de fer du sud de la Mandchourie.