Dernière mise à jour à 08h21 le 29/04
L'Exposition horticole internationale de Beijing de 2019, la plus grande du genre, laissera un héritage important à la ville hôte, à la Chine et à l'industrie dans son ensemble, a indiqué Bernard Oosterom, président de l'Association internationale des producteurs de l'horticulture (AIPH).
Dans une interview accordée à Xinhua, le chef de l'AIPH a salué le fait que l'Exposition de Beijing se distingue comme "le plus grand événement horticole", par une surface de 503 hectares, une participation de plus de 100 pays et organisations internationales, et 16 millions de visiteurs potentiels. Elle reflète de plus la prise de conscience mondiale en faveur d'une vie plus verte.
Prévu du 29 avril au 7 octobre dans le district de Yanqing (nord-ouest de Beijing), cet événement a été certifié catégorie A1 (niveau le plus élevé) par l'AIPH et reconnu par le Bureau international des expositions (BIE). Normalement, un pays ne peut accueillir qu'une fois une exposition A1 par décennie. La dernière exposition horticole de ce niveau en Chine remonte à 1999, et s'était tenue à Kunming, une ville à quelque 2.700 km au sud-ouest de la capitale chinoise.
Cet événement, d'après lui, est un "creuset" international de connaissances et de pratiques de l'industrie horticole, qui offre de quoi attirer les visiteurs et constituera une "fête de la ville" pendant six mois à venir.
Il y a quelques mois, l'exposition de Beijing faisait déjà partie d'une "philosophie et de la stratégie de développement à long terme. Une exposition telle que celle-ci doit toujours être en harmonie avec les stratégies à long terme du gouvernement de la ville hôte", a-t-il souligné.
Se rappelant ses visites sur le site, dans le cadre du travail de l'AIPH qui a suivi de près le processus d'organisation de l'exposition en coopération avec les organisateurs chinois, M. Oosterom se dit très content de ce que Beijing a accompli pour cet événement.
"La construction de l'expo et des infrastructures a été terminée" et la participation de tous les participants, officiels et non-officiels, confirmée. D'après les chiffres officiels, l'exposition va accueillir plus de 110 pays et organisations internationales, ainsi que plus de 120 participants non-officiels.
Pour un expert comme lui qui a consacré presque toute sa vie à la cause environnementale, le chef de l'AIPH a salué la vision de la Chine qui "profite de ce genre d'événement pour transformer son environnement et démontre l'importance de mener une vie verte dans un cadre urbain".
En tant que pays dont beaucoup d'habitants résident dans les villes, la Chine sert d'exemple, montrant concrètement au monde comment concrétiser l'aspiration à une vie et un environnement plus "verts".
Selon lui, avant d'accueillir ou même de planifier une exposition comme celle de Beijing, il faut que le gouvernement de la ville et ses promoteurs comprennent les bénéfices de l'industrie verte et ensuite réfléchissent soigneusement à son "héritage".
En évoquant le mot "héritage", il fait en fait référence à l'exploitation des infrastructures et au développement régional après l'exposition, en précisant que Beijing et la Chine pourraient en profiter pour bâtir de nouveaux logements pour les habitants, et les entrepreneurs créer de nouvelles entreprises proposant toutes sortes de services dont les citoyens pourront en bénéficier.
"Cela pourrait aussi inclure un nouveau centre de recherche écologique qui travaillerait au développement écologique de la région. Ce sera un héritage important pour la ville, le pays et l'ensemble de l'industrie au niveau international", a-t-il conclu.