Dernière mise à jour à 16h01 le 30/07
Selon la Chine, tous les pays critiquant sa position sur les questions relatives à la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest) sont des pays développés de l'Occident, alors qu'aucun pays musulman ou en développement ne s'est opposé à sa façon d'agir.
En réponse à une question sur le sujet du Xinjiang lors d'une conférence de presse lundi, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré que c'était une affaire de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, et non de religion et de droits de l'homme.
D'après un communiqué de la mission chinoise transmis au Bureau des Nations Unies à Genève (ONUG) le 28 juillet soir, les ambassadeurs de 50 pays auprès de l'ONUG ont cosigné une lettre adressée au président du Conseil des droits de l'homme des Nations unies et au Haut-commissaire aux droits de l'homme pour exprimer leur soutien à la position de la Chine sur les questions relatives au Xinjiang.
« Les 24 pays critiquant la Chine sont des pays développés de l'Occident, dont la population totale ne dépasse pas 600 millions d'habitants », a-t-elle souligné. « Il n'y a pas de pays musulmans ou de pays en développement [critiquant la Chine]. Les pays qui soutiennent la Chine se trouvent dans des continents tels que l'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine et l'Europe, représentant près de deux milliards d'habitants ».
Elle a ajouté que les 24 pays critiquant la Chine sont également victimes du terrorisme et de l'extrémisme, qualifiant les efforts de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation de « problèmes mondiaux ».
« Ces trois dernières années, aucun attentat terroriste n'a eu lieu au Xinjiang », a-t-elle affirmé à la presse. « Les mesures prises par le gouvernement ont été très efficaces », a dit Mme Hua, ajoutant que la Chine souhaitait que le « personnel compétent » de ces 24 pays tire parti de l'expérience du Xinjiang en matière de lutte contre le terrorisme.
Selon le communiqué de la Mission chinoise auprès de l'ONUG, la région autonome ouïghoure du Xinjiang a pris un certain nombre de mesures légales, notamment la mise en place de centres d'enseignement et de formation professionnels, afin de prévenir et de combattre le terrorisme et l'extrémisme.
Le gouvernement chinois a publié cette année deux livres blancs sur les problèmes du Xinjiang, intitulés « Lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et protection des droits de l'homme dans le Xinjiang » et « Questions historiques concernant le Xinjiang ».