Dernière mise à jour à 08h44 le 09/10
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a appelé mardi la partie américaine à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, après que le Département américain du commerce a annoncé l'ajout de 28 organisations chinoises à sa liste des entités.
"Les affaires du Xinjiang ont purement trait aux affaires intérieures de la Chine et ne souffrent aucune ingérence de quelque pays que ce soit", a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point de presse.
M. Geng a indiqué que la décision américaine d'ajouter 28 organisations gouvernementales et commerciales chinoises à la liste des entités et de limiter les exportations de produits violait gravement les normes fondamentales régissant les relations internationales, constituait une ingérence dans les affaires intérieures du pays et portait atteinte aux intérêts chinois.
La Chine a exprimé son vif mécontentement et sa ferme opposition, selon le porte-parole.
Il n'y a pas de soi-disant "problème des droits de l'homme" dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, et les accusations américaines ne sont que des excuses délibérément inventées pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, a-t-il dénoncé.
L'objectif des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang est de prévenir l'extrémisme et le terrorisme à la racine, ce qui est conforme aux lois chinoises, ainsi qu'aux pratiques internationales, a ajouté le porte-parole.
"La Chine continuera de prendre des mesures fermes et déterminées pour sauvegarder résolument sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement", a-t-il conclu.