Dernière mise à jour à 09h12 le 12/02
Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a estimé mardi que les mesures restrictives extrêmes prises par certains pays pour enrayer l'épidémie du nouveau coronavirus étaient source de discrimination et de panique.
Lors d'une cérémonie de coup d'envoi des travaux de rénovation d'une autoroute à Phnom Penh, il a ajouté que "la discrimination et la panique sont plus dangereuses que le nouveau coronavirus lui-même".
Hun Sen s'est dit heureux que le peuple cambodgien ne discrimine pas les touristes et les investisseurs chinois. "Certains hôtels de la province de Siem Reap (nord-ouest) ont non seulement accueilli des touristes chinois, mais leur ont accordé une réduction", a-t-il dit.
En présentant ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple chinois, le Premier ministre cambodgien a indiqué que son pays était confiant dans la capacité de la Chine à contrôler et à contenir le virus 2019-nCoV, souhaitant aux personnes affectées un prompt et complet rétablissement.
Le Cambodge a confirmé son premier cas de nouveau coronavirus le 27 janvier, après qu'un Chinois de 60 ans originaire de la ville chinoise de Wuhan (centre) a été diagnostiqué. Il a pu quitter l'hôpital lundi totalement rétabli.
Hun Sen a indiqué qu'à ce jour, il n'y a pas eu de nouveaux cas confirmés au Cambodge.