Dernière mise à jour à 08h54 le 13/03
La Chine a exprimé jeudi sa "ferme" opposition aux accusations des Etats-Unis sur les questions des droits de l'homme et les politiques du gouvernement concernant le Xinjiang, les qualifiant "de simple répétition du même air".
Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo a critiqué les politiques du gouvernement chinois sur le Xinjiang lorsqu'il présentait mercredi le rapport annuel du Département d'Etat sur les droits de l'homme.
Le contenu lié à la Chine dans le rapport ignore délibérément les faits et confond le bien et le mal, a indiqué Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'un point de presse.
Des progrès remarquables ont été obtenus dans la cause des droits de l'homme depuis la fondation de la République populaire de Chine, et le gouvernement chinois attache depuis toujours une grande importance à la protection et à la promotion des droits de l'homme, a expliqué M. Geng.
"Le peuple chinois a le plus grand mot à dire sur la condition des droits de l'homme en Chine, qui est à son plus haut niveau dans l'histoire", a-t-il fait remarquer.
Notant que chacun pouvait voir les progrès de la Chine en matière de droits de l'homme, M. Geng a indiqué que les réalisations ne devaient pas être simplement vilipendées par un rapport ou par quelques propos de certaines personnes aux Etats-Unis.
Il a également souligné que les affaires du Xinjiang avaient purement trait aux affaires intérieures de la Chine et ne pouvaient faire l'objet d'une ingérence par quelque force extérieure que ce soit.
Le gouvernement chinois a pris des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang en vertu des lois. Celles-ci ont été approuvées et soutenues par le peuple de tous les groupes ethniques et saluées par la communauté internationale, selon le porte-parole.
"La partie américaine n'a pas le droit de faire des remarques insensées sur cette question", a-t-il ajouté, exhortant la partie américaine à réfléchir à ses actes répréhensibles et à les corriger, ainsi qu'à cesser d'utiliser les questions relatives aux droits de l'homme pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.