Les pays africains doivent apprendre de la Chine dans leur lutte contre le COVID-19

Les pays africains ont beaucoup à apprendre de la réponse que la Chine a donnée au nouveau coronavirus, a estimé lundi l'analyste namibien Ndumba Kamwanyah.

Cet enseignant à l'Université de Namibie réagissait à la publication par l'ambassade de Chine à Windhoek d'un document de travail intitulé "Combattre le COVID-19, la Chine en action".

Ce document montre comment la Chine a employé ses ressources pour faire face à une situation potentiellement dangereuse causée par l'épidémie grâce à une direction avisée.

"Grâce à des efforts minutieux et à d'immenses sacrifices, et après avoir payé un lourd prix, la Chine a réussi à renverser la situation. En un peu plus d'un mois, la propagation croissante du virus a été contenue; en deux mois environ, l'augmentation quotidienne des cas du coronavirus domestiques était tombée à un seul chiffre et en presque trois mois, une victoire décisive a été obtenue dans la bataille pour défendre la province du Hubei et sa capitale, Wuhan", note ce rapport.

Le plan de réponse chinois à ce fléau constitue une bonne ligne directrice pour de nombreux pays africains, dont la Namibie, pour lutter contre le virus, a jugé M. Kamwanyah dans un entretien accordé à Xinhua.

"Il est assez évident que les chiffres montent en flèche dans la région et en Namibie elle-même. Nous devons examiner et apprendre comment le gouvernement chinois a centralisé son plan de communication et d'intervention d'urgence", a-t-il déclaré.

Le document montre également comment le président chinois Xi Jinping a assumé le commandement total des efforts de contrôle dès le début.

"Il a souligné la nécessité d'accorder la priorité à la vie et à la santé de la population, de consolider la confiance, de renforcer la solidarité, d'adopter une approche scientifique et de prendre des mesures avec des objectifs. Il a appelé à un effort national pour bloquer la propagation du virus et le vaincre," note le rapport.

Pour Ndumba Kamwanyah, la Namibie et les gouvernements africains doivent également renforcer les solutions locales avant de dépendre fortement d'une aide extérieure.