Dernière mise à jour à 13h33 le 04/08
La Chine a décidé de suspendre les traités d'extradition et d'assistance judiciaire entre sa Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) et la Nouvelle-Zélande, a déclaré lundi Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Il a fait cette annonce lors d'un point de presse à Beijing.
La Nouvelle-Zélande, sous prétexte de l'adoption par la Chine de la loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la RASHK, a suspendu unilatéralement son accord avec la RASHK concernant le transfert des fugitifs, a indiqué M. Wang, notant que la décision de la Nouvelle-Zélande avait politisé sa coopération judiciaire avec Hong Kong, avait gravement interféré dans les affaires intérieures de la Chine et avait gravement violé le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales.
La décision de la Nouvelle-Zélande a également gravement endommagé les bases de la coopération judiciaire entre la RASHK et la Nouvelle-Zélande et a dévié de l'objectif de coopération judiciaire pour faire respecter la justice et l'Etat de droit, a annoncé M. Wang, notant que la Chine s'y opposait fermement.
Par conséquent, la partie chinoise a décidé de suspendre l'accord de transfert des fugitifs et l'accord sur l'assistance juridique mutuelle dans les affaires pénales de la RASHK avec la Nouvelle-Zélande, a indiqué le porte-parole.