Dernière mise à jour à 09h12 le 29/07
La Chine a annoncé mardi sa décision de suspendre les traités d'extradition et d'assistance judiciaire entre sa Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong et le Canada, l'Australie et le Royaume-Uni.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin a annoncé cette décision lors d'un point de presse.
Le Canada, l'Australie et le Royaume-Uni, sous prétexte de l'adoption par la Chine de la loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong, ont unilatéralement suspendu leurs accords respectifs avec Hong Kong sur le transfert des fugitifs, se sont grossièrement ingérés dans les affaires intérieures de la Chine et ont gravement violé le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, a déclaré M. Wang, notant que la Chine s'y opposait fermement.
Il a ajouté qu'avec l'aide et l'autorisation du gouvernement central, la RAS de Hong Kong avait activement apporté une assistance au Canada, à l'Australie et au Royaume-Uni, conformément à la Loi fondamentale de la RAS et dans le cadre des traités.
La politisation de la coopération judiciaire avec la RAS de Hong Kong par le Canada, l'Australie et le Royaume-Uni a gravement sapé les fondements de la coopération judiciaire entre Hong Kong et ces trois pays et s'est écartée de la sauvegarde de la justice et de l'état de droit via la coopération judiciaire, a déclaré M. Wang.
Par conséquent, la partie chinoise a décidé de suspendre les accords de transfert des fugitifs et les accords sur l'entraide judiciaire en matière pénale entre Hong Kong et le Canada, l'Australie et le Royaume-Uni, a déclaré le porte-parole.