Dernière mise à jour à 13h09 le 28/08
Dans son récent discours à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a nié tous les aspects des relations sino-américaines, attaqué avec malveillance la direction du Parti communiste chinois (PCC) et le système politique chinois, et tenté d'enfoncer un coin entre le PCC et le peuple chinois. Il a également critiqué gratuitement la politique intérieure et étrangère de la Chine, répandu la soi-disant « menace chinoise » et appelé à la constitution d'une alliance anti-chinoise pour contenir le développement de la Chine.
Le discours sans fondement et déformant les faits de Mike Pompeo déforme l'histoire et la réalité. Il est rempli de préjugés idéologiques et motivé par une mentalité de guerre froide. Ses remarques ont non seulement été condamnées par le peuple chinois, mais également critiquées et contestées par des personnes sensées aux États-Unis ainsi que par la communauté internationale.
Pour démystifier les mensonges fabriqués par Mike Pompeo, il suffit de laisser les faits parler d'eux-mêmes.
La rumeur :
Mike Pompeo : Les pays devraient devenir des pays propres afin que les informations privées de leurs citoyens ne finissent pas entre les mains du PCC.
Les faits :
L'administration américaine a généralisé le concept de sécurité nationale, a recouru à la présomption de culpabilité et au pouvoir de l'État pour freiner les entreprises chinoises et est intervenue dans l'économie avec des moyens politiques. Tout cela va à l'encontre du marché libre, de la concurrence loyale et de l'esprit d'entreprise que les États-Unis préconisent à l'échelle mondiale depuis de nombreuses années, perturbant gravement l'ordre de l'économie de marché et violant les règles de l'OMC. Ces actes ont sapé le système commercial multilatéral ouvert, transparent, inclusif et non discriminatoire, affecté les perspectives de développement des industries mondiales de la 5G et du numérique et porté atteinte aux intérêts communs de tous les pays du monde.
- le gouvernement chinois n'a jamais demandé, et ne demandera pas à ses entreprises ou particuliers de violer les lois locales, et de collecter ou de fournir des données, des informations et des renseignements sur des pays étrangers par l'installation de « portes dérobées » ou d'autres moyens.
- le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection de la vie privée des citoyens et s'est engagé à améliorer les lois et réglementations sur la protection de la vie privée. Les lois et réglementations chinoises, telles que son Code civil, la loi sur la cybersécurité et la décision du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire sur le renforcement de la protection des informations en ligne, contiennent des dispositions claires sur la collecte, l'utilisation et la protection des informations personnelles.
- après les attentats du 11 septembre, les États-Unis ont adopté le Patriot Act qui oblige les sociétés Internet à fournir régulièrement des informations aux utilisateurs. L'incident du « Prism Gate » a révélé que, sous la surveillance des agences de renseignement américaines, les citoyens américains n'ont aucune confidentialité personnelle dans leurs appels téléphoniques, communications, documents, messages vocaux et autres données. Les appels téléphoniques des dirigeants de pays, qui étaient autrefois de très proches alliés des États-Unis, sont également écoutés depuis longtemps par les États-Unis. Les faits ont montré que ce sont les États-Unis qui ont mené les plus grandes opérations de surveillance de réseau et d'espionnage au monde, et que les États-Unis sont le plus grand « empire de hackers » au monde. Pour cela, les Nations Unies ont adopté la résolution « La vie privée à l'ère du numérique » initiée par les pays européens.
- en mai 2019, le journal allemand Der Tagesspiegel a rapporté qu'après des années de surveillance par le gouvernement britannique, l'Office fédéral allemand de la sécurité de l'information, la Commission européenne et d'autres agences, aucune « porte dérobée » évidente n'a été trouvée sur les équipements Huawei. Cependant, des failles de sécurité se retrouvent souvent dans les équipements fournis par la société américaine Cisco. Depuis 2013, Cisco a été impliqué dans au moins 10 cas, plus conformes à la description de ces fameuses « portes dérobées ».
- il existe des failles de sécurité dans les appareils Cisco et de nombreux incidents de « porte dérobée » ont été signalés. Cisco a délibérément vendu à des agences gouvernementales une technologie de vidéosurveillance contenant de graves failles de sécurité et a été poursuivie par des experts en vidéosurveillance de son distributeur NetDesign. En 2019, Cisco a finalement payé 8,6 millions de dollars pour régler les réclamations pour son acte consistant à « laisser des portes dérobées ».
- dès 2014, Apple a admis qu'elle pouvait extraire des données personnelles telles que SMS, carnet d'adresses et photos de ses utilisateurs de téléphones portables via la porte dérobée du système de téléphonie mobile d'Apple. Son PDG, Tim Cook, a déclaré publiquement que « la Chine ne nous a jamais demandé de déverrouiller l'iPhone, mais les États-Unis l'ont demandé ». Il a également été révélé que Facebook avait aussi une porte dérobée sur les comptes de ses utilisateurs.