Dernière mise à jour à 09h15 le 27/10
Le professeur australien Clive Hamilton a eu recours à des "citations manipulées et des statistiques déformées" pour appuyer ses affirmations anti-Chine, qui sont truffées de tromperies, a estimé une chercheuse internationale.
"Les 'preuves' anti-chinoises de (Clive) Hamilton s'effondrent sous l'effet d'un examen minutieux", a indiqué Melissa Harrison, chercheuse indépendante en relations internationales, dans un récent article publié par l'Australian Alert Service.
Les références fournies par M. Hamilton dans l'un de ses livres ne soutiennent pas ses allégations effrayantes contre la Chine, a affirmé la chercheuse, ajoutant que certaines références originales ne faisaient même pas mention de la Chine.
"M. Hamilton déforme délibérément tout geste d'amitié, de respect ou de coopération mutuellement bénéfique avec la Chine", a noté Mme Harrison, citant les liens d'amitié de la Chine avec l'Etat américain de l'Iowa.
Une telle relation entre la Chine et l'Iowa s'est construite au fil des décennies grâce à "une modeste diplomatie citoyenne menée par les agriculteurs", ce qui n'est "qu'un des nombreux exemples de la façon dont les deux cultures s'imbriquent si progressivement au niveau de la base", a-t-elle souligné.
Toutefois, a dit Mme Harrison, M. Hamilton a intentionnellement déformé cette relation de plusieurs décennies de respect mutuel et de commerce pacifique pour en faire "un objet de suspicion et de dérision".
"Son intention venimeuse est évidente : faire croire les Australiens en une nouvelle guerre froide avec la Chine", a écrit Mme Harrison.