Dernière mise à jour à 14h48 le 20/11
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a réfuté jeudi une déclaration de l'alliance des Cinq Yeux sur la décision chinoise de disqualifier certains membres du Conseil législatif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong.
Dans un communiqué conjoint, les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont appelé le gouvernement chinois à reconsidérer ses actions contre l'organe législatif de Hong Kong et à réintégrer les membres disqualifiés du Conseil législatif.
"Nous déplorons et nous opposons fermement à ce que certains pays pointent du doigt les affaires chinoises relatives à Hong Kong, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et des règles fondamentales régissant les relations internationales", a indiqué le porte-parole Zhao Lijian, lors d'un point presse, ajoutant que la position solennelle de la Chine en la matière avait été clarifiée à plusieurs occasions.
Selon lui, la décision du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur l'éligibilité des membres du Conseil législatif de la RAS de Hong Kong conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution, de la Loi fondamentale et de la Loi sur la sécurité nationale pour la RAS de Hong Kong est une exigence inhérente du maintien et de l'amélioration du système "un pays, deux systèmes" et une étape nécessaire pour maintenir l'état de droit et l'ordre constitutionnel dans la RAS de Hong Kong. "Ceci est légal, raisonnable et incontestable".
Il a ajouté que depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur la sécurité nationale pour la RAS de Hong Kong, la prétendue "belle vue" n'émergeait plus à Hong Kong.
"Les fonctionnaires doivent défendre les lois constitutionnelles de leur pays et honorer le serment d'allégeance à la mère-patrie, ce qui est une éthique politique fondamentale dans tous les pays", a rappelé M. Zhao.
La RAS de Hong Kong est une partie inaliénable de la Chine, l'ensemble du peuple chinois, dont les compatriotes de Hong Kong, ne permettra jamais à quiconque préconise ou soutient l'idée de l'indépendance de Hong Kong, refuse de reconnaître le fait que le pays dispose de et exerce la souveraineté sur Hong Kong, cherche l'ingérence extérieure dans les affaires de Hong Kong ou met en danger la sécurité nationale, de gérer ou de gouverner Hong Kong, a fait remarquer le porte-parole.
"Il est bien normal que ceux qui aiment le pays et Hong Kong gouvernent Hong Kong, et les perturbateurs anti-Chine qui sèment les troubles à Hong Kong soient écartés", a-t-il poursuivi.
Il a appelé les pays concernés à accepter le fait que Hong Kong est retourné à la Chine, à abandonner la politique du deux poids, deux mesures, à respecter sincèrement la souveraineté de la Chine et à arrêter immédiatement de s'ingérer dans les affaires de Hong Kong et dans d'autres affaires intérieures de la Chine sous quelque forme que ce soit.
"Toute tentative de faire pression sur la Chine et de compromettre la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine est vouée à l'échec", a conclu M. Zhao.