Des responsables du Xinjiang réfutent les accusations de Mike Pompeo

Un haut responsable de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a qualifié les accusations de "génocide" et de "crime contre l'humanité" proférées par l'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo de plus grande machination dans l'histoire de l'humanité et a invité les étrangers à visiter la région pour connaître eux-mêmes la vraie situation.

"Les remarques vicieuses de M. Pompeo représentent une grave violation du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales et une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et ont heurté le sentiment des membres de tous les groupes ethniques au Xinjiang. Sa 'détermination' n'est rien d'autre que du papier usagé", a indiqué Xu Guixiang, chef adjoint du Département de l'information du Comité du Parti communiste chinois pour la région du Xinjiang, lors d'une conférence de presse à Beijing.

"Nous invitons les étrangers de tous les milieux, dont les représentants concernés de la nouvelle administration américaine, à visiter le Xinjiang et à voir par eux-mêmes la véritable situation dans la région, afin de ne pas être dupés par les mensonges de M. Pompeo", a-t-il déclaré.

"Cependant, nous avons également des principes et une ligne à ne pas franchir et nous n'accepterons pas une soi-disant 'enquête' basée sur une présomption de culpabilité", a noté M. Xu.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont récemment publié une série de sanctions contre le Xinjiang sous prétexte de travail forcé, dont l'interdiction des importations de coton et de tomates du Xinjiang et l'ajout de certaines entreprises du Xinjiang sur la liste américaine des entités visées par un contrôle des exportations.

En réponse, M. Xu a indiqué que les Etats-Unis n'avaient ni vérifié les informations concernées ni contacté les entreprises et les employés concernés. Ils ont utilisé le soi-disant "travail forcé" au Xinjiang comme prétexte pour appliquer la juridiction au bras long et la détention illégale et abuser des contrôles d'exportation.

M. Xu a indiqué que ces actes barbares violaient gravement les règles du commerce international, portaient fortement atteinte aux chaînes industrielles et d'approvisionnement du monde et enfreignaient les droits et intérêts légitimes des entreprises et des employés au Xinjiang. "Nous exprimons notre vive indignation et notre ferme condamnation".

"En réponse aux sanctions déraisonnables imposées par les Etats-Unis, nous sauvegarderons, conformément aux lois et règlements concernés de la Chine et des Etats-Unis, les droits et intérêts légitimes des entreprises via les canaux juridiques et recouvrerons résolument les pertes", a-t-il ajouté.

Selon M. Xu, les entreprises du Xinjiang possèdent un grand espace quant au commerce extérieur, ainsi qu'un nombre important de partenaires. L'impossibilité d'exporter aux Etats-Unis ne causera pas leur faillite. "Nous aiderons activement ces entreprises à explorer les marchés étrangers émergents, à devenir plus fortes, à s'élargir et à offrir au marché international des produits du Xinjiang de haute qualité et abordables".

Elijan Anayat, porte-parole du bureau de l'information du gouvernement populaire de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a réfuté toute "violation des droits de l'homme" dans la région. Selon lui, les résultats en matière de développement et de progrès des droits de l'homme aux Xinjiang sont évidents pour tous. Les droits politiques, économiques, sociaux, ainsi que la liberté de croyance religieuse des habitants de tous les groupes ethniques n'ont jamais été aussi protégés qu'aujourd'hui.

Selon lui, les hommes politiques et les forces anti-Chine dans certains pays font la sourde oreille au développement et aux progrès de la cause des droits de l'homme au Xinjiang.

En substance, ces pays, prenant le prétexte des droits de l'homme, tentent de saper la stabilité globale du Xinjiang, d'entraver son développement et ses progrès et de ramener le Xinjiang vers un passé caractérisé par de fréquentes activités violentes et terroristes, afin de "contenir la Chine avec le Xinjiang" et de "contenir la Chine avec le terrorisme", a-t-il ajouté.