Dernière mise à jour à 09h05 le 12/07
Un porte-parole de l'ambassade de Chine au Royaume-Uni a exprimé samedi son indignation et sa ferme opposition à un rapport publié par une commission de la chambre basse du Parlement britannique.
Ce rapport, "rempli de mensonges" sur le Xinjiang (nord-ouest de la Chine), représente une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, selon le porte-parole.
Répondant à une question sur le rapport "Plus jamais ça : la responsabilité du Royaume-Uni d'agir sur les atrocités commises au Xinjiang et au-delà", publié par la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes britannique, le diplomate a indiqué qu'il n'était "rien d'autre qu'un tas de désinformation".
"Il s'agit d'une tentative, aux motifs politiques inavoués, de calomnier délibérément la politique de la Chine sur le Xinjiang et de s'ingérer sans raison dans les affaires intérieures de la Chine", a-t-il déclaré.
Il n'existe pas de "camps d'internement" au Xinjiang, a-t-il affirmé, ajoutant que les centres d'enseignement et de formation professionnels mis en place au Xinjiang conformément aux lois étaient des écoles.
Cela fait partie des mesures proactives et préventives de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme visant à combattre le terrorisme et l'extrémisme religieux à la source, tout comme le programme britannique de désengagement (DDP) ou les centres de déradicalisation en France, a-t-il souligné.
Il n'y a pas de "travail forcé" au Xinjiang, seulement des emplois volontaires et une sélection des emplois selon la volonté des personnes, tandis que les droits légaux du travail sont protégés, a-t-il poursuivi.
L'utilisation de produits technologiques et de mégadonnées pour améliorer la gouvernance sociale est une pratique courante des pays modernes, a-t-il indiqué, notant qu'elle ne ciblait aucune ethnie spécifique.
Grâce aux efforts incessants du gouvernement chinois, le Xinjiang jouit désormais de la stabilité sociale, de l'harmonie ethnique et d'une croissance économique rapide, tandis que les droits politiques, économiques et sociaux et la liberté de croyance religieuse de tous les groupes ethniques de la région sont pleinement garantis, a fait remarquer le porte-parole.
"Il faut souligner que les affaires du Xinjiang sont des affaires intérieures de la Chine dans lesquelles aucun autre pays n'a le droit de s'immiscer", a-t-il ajouté.