Le soutien de la Chine au multilatéralisme stimule l'agenda vert mondial, selon une responsable du PNUE

Le soutien de la Chine au programme environnemental multilatéral a galvanisé les efforts visant à réaliser une croissance résiliente au climat, verte et inclusive à travers le monde, a affirmé une responsable du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dans une récente interview accordée à Xinhua.

Dechen Tsering, directrice du bureau du PNUE pour l'Asie et le Pacifique, a estimé que la coopération avec Beijing a "tourné autour du partage des meilleures pratiques et de la sensibilisation du public pour faire progresser l'agenda environnemental national, régional et mondial".

Notant que cette année marque le 50e anniversaire du rétablissement du siège légitime de la Chine aux Nations Unies, Mme Tsering a dit que la Chine a coopéré avec le PNUE pour renforcer la réponse politique au changement climatique et la gestion des écosystèmes.

Selon elle, la relation de longue date entre Beijing et le PNUE s'est également articulée autour du renforcement des capacités et de la sensibilisation pour promouvoir la protection de l'environnement, ajoutant qu'elle s'est également orientée vers le développement vert.

Elle a fait remarquer que la Chine s'est ralliée aux efforts mondiaux visant à faire progresser la circularité, la croissance à faible émission, la production et la consommation durables.

Elle a ajouté que la Chine a récemment travaillé en étroite collaboration avec le PNUE et la Convention sur la diversité biologique (CDB) pour accroître la visibilité du programme mondial de conservation de la biodiversité.

La 15e réunion de la Conférence des parties à la CDB des Nations Unies s'ouvrira lundi à Kunming, une ville du sud-ouest de la Chine.

Mme Tsering a affirmé que le PNUE coopérerait avec la Chine pour contribuer au succès du sommet mondial sur la biodiversité, ajoutant que la Chine resterait un acteur influent dans les efforts de conservation des espèces.

"Nous attendons de la Chine qu'elle prenne l'initiative de conduire la communauté mondiale vers un cadre ambitieux, significatif, mesurable et doté de moyens de financement et de mise en œuvre, afin que nous puissions restaurer les écosystèmes et faire progresser le développement vert", a affirmé Mme Tsering.

Elle a souligné que la poursuite par la Chine d'un développement économique à moindre intensité de carbone et aligné sur la protection des écosystèmes vitaux a été un atout pour l'agenda vert mondial.

"La Chine a inclus la civilisation écologique dans sa politique de développement national ainsi que dans sa Constitution", a dit Mme Tsering.

"Cela constitue un bon exemple et pourrait servir de modèle pour guider l'orientation stratégique mondiale, car nous avons besoin d'un équilibre écologique avec notre planète", a-t-elle ajouté.

Selon la responsable du PNUE, la Chine a également fait des progrès en matière de réduction de la pauvreté, de contrôle de la pollution, d'inversion de la désertification et de la disparition des forêts grâce à une législation rigoureuse et à la sensibilisation du public.

Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine a joué un rôle important pour soutenir la durabilité environnementale en Afrique dans des domaines tels que la gestion de l'eau, la réponse au changement climatique, la protection de la faune et la conservation des habitats, a-t-elle conclu.