Dernière mise à jour à 08h44 le 04/11
Le quotidien britannique Morning Star a récemment critiqué le fait de faire de la Chine un bouc émissaire du changement climatique, qualifiant cette attitude de "lâche et inexacte".
"Simultanément, notre presse a cherché à dépeindre la Chine comme un grand coupable du changement climatique", déplore un éditorial publié dimanche dans le journal, faisant référence à la prise de position d'Alok Sharma, ancien secrétaire britannique aux Affaires et nommé président de la COP26, qui a toujours cherché à mettre la Chine sur le banc des accusés.
La vérité est, selon l'article, que les émissions de carbone par habitant des Etats-Unis sont plus de deux fois supérieures à celles de la Chine, et ce qui est encore plus frappant, c'est la vitesse à laquelle elle développe des technologies sans carbone, comme sur les panneaux solaires, les trains électriques à grande vitesse et les voitures électriques.
La Chine produit également plus d'énergie solaire et éolienne que l'Union européenne, a ajouté le journal.
"Dans le même temps, la Chine, de même que d'autres pays en développement, reconnaît l'ampleur du défi. Elle doit répondre aux besoins de développement de sa population sans mettre en péril son propre avenir à long terme ni celui de la planète", a-t-il poursuivi.
"Faire de la Chine le bouc émissaire du problème revient à masquer le véritable défi auquel nous sommes confrontés", souligne l'éditorial.