Dernière mise à jour à 16h29 le 20/02
La Chine invite la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, à effectuer une visite dans le pays, notamment au Xinjiang, a déclaré samedi le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.
M. Wang a assisté à la 58e Conférence de Munich sur la sécurité par liaison vidéo et a fait ces remarques en réponse à des questions concernant la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.
La Chine souhaite de longue date inviter Mme Bachelet et discute avec elle et son bureau d'un calendrier. Mme Bachelet verra un Xinjiang où la paix et la stabilité sont maintenues et où les personnes de tous les groupes ethniques vivent en harmonie, a indiqué M. Wang.
Notant que le Xinjiang est adjacent à une zone où les forces terroristes et extrémistes sont concentrées, M. Wang a indiqué que le gouvernement local du Xinjiang, afin de maintenir la sécurité de la population, avait effectué un travail de déradicalisation par l'éducation, conformément aux pratiques des pays tels que le Royaume-Uni et la France et aux pratiques internationales.
Ce travail a fondamentalement éliminé le terreau de l'extrémisme et a obtenu le soutien de la population du Xinjiang, a déclaré M. Wang, ajoutant qu'au cours des cinq dernières années, aucun incident terroriste violent n'avait eu lieu dans la région.
Les soi-disant "travaux forcés" ou "camps de rééducation" systématiques sont des mensonges et des fabrications, a-t-il déclaré.
La Chine invite les étrangers à visiter le Xinjiang pour connaître la vérité à ce sujet, a déclaré M. Wang, notant qu'avant l'apparition de la pandémie de COVID-19, le Xinjiang avait reçu plus de 2.000 responsables gouvernementaux, personnalités religieuses et journalistes d'une centaine de pays et organisations internationales.
"Mais une chose est sûre, c'est que les personnes de tous les groupes ethniques au Xinjiang rejettent toute enquête fondée sur la présomption de culpabilité et s'opposent fermement à toute sorte de préjugé ou d'accusation à l'encontre des politiques ethniques de la Chine", a déclaré M. Wang.