Dernière mise à jour à 09h08 le 09/03
A la lumière des défis communs sur le double plan régional et international, le partenariat entre les pays arabes et la Chine "pourrait constituer l'une des alternatives pour redresser un tableau entaché par des tentatives occidentales de dominer le monde en faisant passer les intérêts personnels avant toute autre considération partagée et en se servant d'un néolibéralisme sauvage", a commenté la présidente du Centre international des études stratégiques sécuritaires et militaires (CIESSM) de Tunisie, Badra Gaaloul.
Mme Gaaloul a transmis mercredi à Xinhua son allocution lors d'un séminaire baptisé "La réalité et les perspectives du partenariat stratégique sino-arabe dans la nouvelle ère", organisé en Egypte à l'occasion des sessions annuelles du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) et de l'Assemblée populaire nationale, l'organe législatif suprême de la Chine.
"La coïncidence de la tenue de cet événement avec les deux importantes échéances reflète, encore une fois, une volonté commune d'aller de l'avant vers un avenir partagé, fondé sur les valeurs qui unissent les deux parties, chinoise et arabe", a-t-elle noté.
"Un avenir qui repose également sur un partenariat fructueux, transparent et crédible dont la principale monnaie est le gagnant-gagnant", a poursuivi Mme Gaaloul.
"Au cours de l'histoire, la Chine et le pays arabe étaient toujours à l'avant-garde de la communication amicale entre les peuples du monde, d'autant plus que la riche histoire de la Chine a prouvé que cette nation n'a épargné aucun effort pour appuyer et soutenir les luttes de pays arabes contre la colonisation et l'aspirateur vers la liberté, l'indépendance et la souveraineté de leurs peuple, ce qui bâtit un solide pont de partenariat sino-arabe", a-t-elle fait remarquer.
Selon Mme Gaaloul, "la présence du président chinois Xi Jinping au siège de la Ligue arabe, en janvier 2016, était l'un des tournants dans l'histoire de l'étroite coopération sino-arabe : un pertinent discours sous le signe d'une approche participative vers un avenir meilleur pour le partenariat sino-arabe".
Pour la présidente du CIESSM, "le niveau de la coopération entre la Chine et les pays arabes constitue de nos jours un modèle à suivre en matière de relations internationales entre les pays du monde, d'autant plus que nous aspirons (à travers ce séminaire) à ancrer le partenariat stratégique avec la Chine sur plusieurs niveaux, politiquement, économiquement ou encore dans les domaines technologique et scientifique".
Et de conclure que la Chine, tout comme les pays arabes, "se trouvent face à d'énormes défis en commun à la lumière d'une conjonction mondiale en pleine effervescence (...), il faut mentionner à ce niveau le grand défi de faire face à des tentatives occidentales de mainmise sur le monde via le concept de néolibéralisme sauvage. Cela ne fera que nous motiver davantage afin d'aller main dans la main avec la Chine pour redresser le tableau et contribuer à la mise en place d'une paix mondiale durable".
