Il y a 2 500 ans environ, Confucius, enseignant et philosophe chinois, a voyagé à travers différents états pour propager ses idées. Ses efforts n'ont alors pas obtenu de résultats immédiats, mais ses disciples ont diffusé ses idées, qui depuis ont influencé le peuple chinois jusqu’à aujourd’hui.
Mais à présent, l’influence de Confucius se développe aussi à l'étranger. Les Instituts poursuivent le travail de ce grand maître et sage.
De dimanche à mardi, plus de 2 000 présidents d'universités de 108 pays se sont réunis à Beijing pour travailler sur un développement plus large des Instituts Confucius à travers le monde.
Les Instituts Confucius sont des institutions publiques à but non lucratif établies conjointement par les universités et le Hanban (汉办, aussi connu comme le Bureau National Chinois pour l'enseignement du chinois langue étrangère) afin de promouvoir la langue et la culture chinoise et de soutenir les initiatives locales d'enseignement du chinois au niveau international.
Après huit années de développement, plus de 400 Instituts Confucius ont été ouverts dans 108 pays et régions, et 500 salles de classe Confucius ont été créées pour dispenser un enseignement aux étudiants pré-universitaires.
Malgré cette croissance rapide, Xu Lin, Directrice générale du Hanban et Directrice du siège de l'Institut Confucius, dit que les Instituts Confucius ont encore « un long chemin à parcourir » pour s’intégrer dans les universités et communautés d’accueil.
« Nous devrions fournir activement des services, et essayer de faire de notre mieux pour mieux nous intégrer dans les universités et les communautés d’accueil », a dit Mme Xu dans un entretien accordé avant la septième Conférence des Instituts Confucius à Beijing.
Mme Xu a mentionné quatre grands objectifs que le Hanban entend atteindre d'ici 2020 pour favoriser l'intégration des Instituts Confucius dans les universités et communautés d'accueil.
« Tout d'abord, pour le développement à long terme des Instituts Confucius, nous allons encourager nos professeurs principaux », a-t-elle dit.
À l'heure actuelle, la plupart des directeurs et des enseignants qui exercent dans les établissements ne sont pas titularisés professeurs à l'université.
« C’est surtout le cas des administrateurs que nous avons envoyés depuis la Chine ; la plupart d'entre eux étaient doyens de faculté avant d'être sélectionnés en tant qu'administrateurs d’Instituts Confucius. Et une fois qu'ils terminent leur mandat dans les Instituts Confucius et reviennent en Chine, leurs liens avec les Instituts Confucius sont rompus, et ils peuvent très bien ne plus avoir de contacts du tout avec les Instituts Confucius dans leur vie future », a dit Mme Xu.
Cette année, le Hanban et certaines universités chinoises ont sélectionné 300 enseignants à temps plein pour les Instituts Confucius, afin de constituer l'épine dorsale du développement durable des Instituts Confucius.