L'armée ivoirienne s'est engagée à appliquer des mesures sécuritaires "corsées" après les attaques d'inconnus armés dont la plus récente a couté coûté la vie à deux soldats dimanche à Agboville.
Selon le constat de Xinhua, les forces de sécurité ivoiriennes ont intensifié les patrouilles nocturnes, pour prévenir de nouvelles attaques.
La nuit tombée, tous les périmètres d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne sont bouclés par des détachements de policiers, de gendarmes et de militaires.
A l'intérieur de cargos ou de pick-up, les agents de sécurité armés jusqu'aux dents font la ronde dans la ville.
Aux forces de sécurité nationales s'ajoutent les forces de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire qui effectuent des patrouilles pour aider les forces nationales à veiller à la sécurité des biens et des personnes.
"Nous sommes obligés d'être regardants sur certaines choses lors des contrôles, car nous ne devons plus nous laisser surprendre par les attaques", a confié un officier.
Lors d'un entretien avec la presse, le porte-parole des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) le colonel Cherif Moussa avait assuré que toutes les dispositions avaient été prises pour parer à toute éventualité et pour éviter que l'incident meurtrier d'Agboville se reproduise.
Pour sa part, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko a déclaré que les chefs des commandos qui ont attaqué les bases des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de cette région ont été identifiés et plusieurs d'entre eux ont été arrêtés.
Une attaque d'individus armés non identifiés avait fait deux morts dimanche à Agboville dans les rangs des FRCI.
Quelques semaines auparavant, des attaques similaires perpétrées dans des sites militaires d'autres localités telles que Bonoua, Grand- Bassam et Dabou et Abidjan avaient fait plusieurs parmi les soldats et les assaillants.