« Tout comme des diplomates, ces enseignants seront affectés en permanence en dehors de la Chine, de sorte que nos Instituts Confucius auront enfin une structure plus complète », a dit Mme Xu.
Selon Mme Xu, l'Alliance Française, une organisation internationale qui promeut la langue et la culture françaises dans le monde entier, compte elle 12 000 enseignants à temps plein.
Et le Goethe-Institut, une association culturelle allemande à but non lucratif qui travaille dans le monde entier, en compte plus de 2 000.
En novembre, le Hanban a lancé un nouveau projet baptisé « Plan d'Etudes de Chine Confucius ». Ce projet appuie les étudiants étrangers qui cherchent à achever leur programme de doctorat dans les espaces universitaires désignés des sciences humaines et sociales en Chine, et parraine des experts et des étudiants exceptionnels pour des échanges à court terme.
« Nous souhaitons inciter des jeunes experts en littérature, en histoire et en philosophie venant d'autres pays à avoir davantage d'intérêt pour les Instituts Confucius », a dit Mme Xu. Par exemple, si ces experts peuvent donner certains cours dans les Instituts Confucius après leur programme d'échange en Chine, cela donnera un certain crédit aux étudiants des Instituts Confucius.
« Ainsi, les Instituts Confucius auront des liens plus étroits avec les universités d'accueil, et ils deviendront une partie importante des universités », a ajouté Mme Xu.
« Notre objectif ultime est de voir les gouvernements inclure de plus en plus l'apprentissage du mandarin dans leurs programmes éducatifs nationaux ».
Kent Deng, Directeur adjoint de l'Institut Confucius pour les affaires de Londres, estime que la plus grande difficulté à laquelle les Instituts Confucius sont confrontés est que dans les pays occidentaux, les établissements d'enseignement supérieur ne reconnaissent que les cours donnés par leurs propres établissements.
« Les étudiants dépensent de l'argent et du temps pour étudier dans les Instituts Confucius, et s'ils pouvaient obtenir en même temps que ces cours soient reconnus, ils seraient plus motivés pour apprendre», a-t-il ajouté.