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Artcurial déclare le lancement de la procédure d'annuler la vente d'un sceau impérial chinois

( Xinhua )

09.02.2013 à 09h54

Artcurial, qui a vendu aux enchères en fin de 2012 à Paris un sceau impérial chinois, après avoir suscité les protestations communes des milieux de la protection du patrimoine chinois de Chine et de France, a annoncé jeudi avoir lancé la procédure destinée à annuler cette vente.

"Nous avons lancé, ce matin même, la procédure d'annulation de la vente du sceau impérial, de la dynastie Qing, époque Qianlong du 17 décembre dernier", a confirmé Emmanuel Bérard, directeur du Marketing et de la Communication et des Activités culturelles d'Artcurial, dans un courrier électronique réservé à l'agence de presse Xinhua.

M. Bérard a fait savoir que c'était une décision, prise par Artcurial d'annuler cette vente, et dans un tel cas, le processus légal imposerait à la maison de vente aux enchères un calendrier précis de correspondances à adresser aux parties prenantes de la transaction.

Invité à donner davantage d'éclaircissements sur cette décision subite, le responsable a fait remarquer que cette procédure est motivée par l'extrême complication de cette vente ainsi que par l'émoi que cette vente a suscité.

Ce cachet impérial en jade vert épinard sculpté, (2 cm de hauteur, 4,5 cm de longueur, 3 cm de largeur), de la dynastie Qing, époque Qianlong (1736-1795) a été adjugé 1,12 million d'euros (avec frais) le 17 décembre 2012.

De forme ovale, surmonté par un chilong archaïsant lové, la tête tournée vers l'arrière, son petit sur le côté reprenant la même position, le sceau gravé des six caractères Yushufang jiancang bao (Grand sceau des oeuvres examinées pour conservation à la bibliothèque de l'Empereur). L'empreinte de ce sceau est identique à celle donnée dans le Recueil des sceaux des empereurs et souveraines de la dynastie Qing, gardé par le Musée de la Cité interdite.

Selon Yuan Kaishan, ancien conservateur du Musée de la Cité interdite, ce sceau aurait appartenu aux empereurs de la dynastie Qing et aurait été volé lors du sac du Palais d'été de Beijing en 1860 par les troupes franco-britanniques, ont rapporté les médias.

Avant la mise aux enchères du sceau impérial, l'Association de Fondation chinoise pour le développement culturel et social et l'Association pour la protection de l'Art chinois en Europe (Apace) avaient manifesté leur opposition à cette transaction et demandé à Artcurial de retirer l'objet du processus de vente, une requête toutefois refusée par la maison française, sous prétexte qu'il est impossible que ce sceau, pratiquement employé au coeur de la Cité interdite, se soit trouvé au Palais d'été et ait été pillé.

Un responsable de la Direction chinoise de protection d'héritage culturel avait affirmé lors d'un entretien téléphonique à Xinhua à la veille de la vente contestée, que la Chine s'oppose depuis toujours aux transactions d'objets faisant partie du patrimoine chinois ayant été illégalement transférés à l'étranger et qu'elle maintient le droit de les récupérer, tout en souhaitant que les organismes étrangers obéissent strictement aux conventions internationales de protection du patrimoine culturel connexes.

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