Les cinémas chinois devraient projeter davantage de films d'art et d'essai ou à petit budget afin de satisfaire la demande des spectateurs et de boycotter les blockbusters importés, a déclaré jeudi Audrey Azoulay, vice-présidente exécutive du Centre national du cinéma et de l'image animée de France.
Le développement du marché du film doit se diversifier. En Chine, beaucoup de gens apprécient les films d'art et d'essai qui sont moins populaires et on ne doit pas les oublier, a indiqué Mme. Azoulay.
Accompagnée d'une délégation représentant le cinéma français, Audrey Azoulay a effectué une visite en Chine du 16 au 21 décembre pour renforcer les échanges et promouvoir la coopération entre les industries du cinéma chinoise et française.
Lors de son séjour, Mme Azoulay et les membres de la délégation se sont entretenus avec des responsables du Département du cinéma de l'Administration générale de la presse, de l'édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision et avec des personnalités du cinéma chinois.
Le président d'UniFrance films, Jean-Paul Salomé, a estimé qu'il était difficile pour la plupart des films d'art et d'essai moins populaires d'opposer une résistance aux blockbusters hollywoodiens, mais qu'il était nécessaire de leur réserver des espaces de diffusion pour assurer la diversité du cinéma.
Par ailleurs, Mme Azoulay a espéré que la France et la Chine renforceraient leur coopération dans le domaine du cinéma et ouvriraient réciproquement davantage leur marché afin de renforcer ensemble la compétitivité de l'industrie.