Le 29 janvier, l’Institut OCAT a lancé sa première collection d’ouvrages intitulée « Monde 3 », emprunté à une notion due à Carl Popper. Il s’agit d’une collection portant sur le domaine des sciences humaines avec pour thème central la création contemporaine, dont l’ambition est de s’interroger sur les pratiques et les échanges artistiques et culturels dans notre époque mondialisée. Georges Didi-Huberman, historien de l’art français, fait partie des premiers auteurs dont certains ouvrages majeurs sont en train d’être traduits en chinois.
L’OCAT est constitué par plusieurs centres d’art situés à Shanghai, Xi’an et Beijing. Celui de la capitale est conçu comme un institut de recherche. Les activités des centres OCAT touchent des domaines très variés de la création contemporaine comme le théâtre expérimental, la musique, le cinéma, le design, l’architecture, en promouvant principalement les échanges entre les acteurs culturels occidentaux et chinois, tout en nourrissant des réflexions sur les questions liées à la modernité dans le contexte chinois. Le premier centre OCAT a été établi en 2005 à Shenzhen, dans le sud de la Chine, et il est devenu une référence majeure de la scène artistique chinoise.
Par HE Qian