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5 000 zombies envahissent les rues de Strasbourg pour un gigantesque défilé gore

le Quotidien du Peuple en ligne | 21.09.2015 08h33
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La ville de Strasbourg, dans l'Est de la France, est connue pour sa magnifique cathédrale en grès rose, ses vieilles maisons, ses canaux et ses délicieuses spécialités culinaires. Mais samedi après-midi, elle s'est transformée en un lieu d'horreur, envahi par des milliers de silhouettes inquiétantes, aussi sanguinolentes qu'effrayantes. C'est ainsi qu'on a pu voir des momies, des chirurgiens balafrés, des monstres au visage putréfié, des blessures purulentes, des visages livides et de flots de sang… factice comme tout le reste, fort heureusement, puisque cette horde de « morts-vivants » était une bande de joyeux fêtards participant à la plus grande « zombie walk » de France.

Comme l'a expliqué à l'AFP Daniel Cohen, organisateur de la 7e édition de cette marche, et également directeur artistique du festival du film fantastique de Strasbourg, qui a débuté vendredi, « On veut jouer à se faire peur, comme les enfants. C'est un événement décalé, rigolo, qui permet aux amoureux du cinéma fantastique de s'éclater dans une bonne ambiance ». Avant que les zombies ne s'élancent à travers les rues de la capitale alsacienne, une centaine de maquilleuses leur ont offert gracieusement leurs services pour créer plaies, cicatrices et blessures en tout genre et toutes plus horribles les unes que les autres bien entendu.

Les participants, très souvent jeunes, et parfois même très jeunes, ont ri de bon cœur en arpentant les rues, même si certains ont pris leur rôle très au sérieux, évoquant leur nouvelle vie de mort-vivant. Et même les plus jeunes ont pris la chose à cœur : « C'est cool d'être mort car on peut faire ce qu'on veut, on vit sa vie... », a ainsi dit une de ces zombies, Eléonore, âgée de 12 ans. Le festival s'est terminé par un spectaculaire « lâcher de zombies »... jusqu'à la buvette, et un concert final, brièvement gâché par la pluie, ce qui n'a pas empêché M. Cohen de rester philosophe : « ce n'est pas très grave, car les zombies sont dégoulinants de toute façon », a-t-il souligné.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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