Dernière mise à jour à 16h29 le 22/12
1/8Un moine prend des photos lors de l'exposition de sculptures sur beurre, qui s’est tenue dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
2/8Une exposition de sculptures sur beurre a eu lieu dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
3/8Un moine prend des photos lors de l'exposition de sculptures sur beurre, qui s’est tenue dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
4/8Une exposition de sculptures sur beurre a eu lieu dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
5/8Une exposition de sculptures sur beurre a eu lieu dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
6/8Un groupe de moines admire une sculpture sur beurre, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
7/8Une exposition de sculptures sur beurre a eu lieu dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
8/8Un moine devant plusieurs oeuvres, lors de l'exposition de sculptures sur beurre tenue dans la province du Gansu, le 6 mars 2015. [Photo/Xinhua]
Gyaltsen Huazang, appartenant à l'ethnie tibétaine, est né en 1965 dans un petit village de la province du Qinhai, et se consacre à la sculpture de beurre depuis 33 ans.
Pour étudier le bouddhisme, il est devenu moine au monastère de Kumbum (Temple Ta'er) en 1981 et a commencé à apprendre la sculpture sur beurre trois ans plus tard. Aujourd'hui, il est l'un des moines artistes les plus qualifiés au monastère. D'après lui, cet art provient de la religion tibétaine Bön et est grandement améliorée avec le développement du bouddhisme, en termes de style, motif, contenu et technique. Ici, la sculpture sur beurre a une histoire qui perdure depuis près de cinq cent ans. Chaque 15e jour du premier mois lunaire, les sculptures fleurissent au monastère, attirant de nombreux fidèles à venir les admirer et prier pour la bénédiction.
Chaque hiver, Gyaltsen fait du beurre blanc pur à partir du lait de vache lorsque l'herbe devient jaune, pour que la peau des sculptures de Bouddha soit plus délicate et féerique. Le beurre de choix sera trempé par la suite dans l'eau froide pendant une longue période afin d'éliminer les substances impures et permettre notamment à la matière de devenir plus lisse. La prochaine étape consiste à pétrir le beurre avec de la pommade et le garder dans une chambre à une température de zéro degré, pour que le produit ne fonde pas.
Pour ne pas laisser la chaleur de son corps affecter le processus de sculpture, Gyaltsen trompe sa main dans de l'eau glacée pour abaisser la température. La pièce n'a pas de fourneau et la fenêtre doit être recouverte pour empêcher la lumière du soleil.
Pendant la sculpture, Gyaltsen et ses collègues ont souvent un bassin rempli de glace à proximité pour refroidir leurs mains, sinon le beurre fondrait vite. Se servant d'une plaque de farine pour enlever le beurre entre les doigts, quand l'eau ne peut pas le nettoyer.
La nature offre chaleureusement des couleurs. Le rouge de l'agate, le vert du jade, le blanc de la perle, le jaune de l'or, le bleu veiné de la malachite et le noir de charbon de bois. Pour éviter la décoloration, des artistes mélangent le foie et la bile de vache et de mouton avec du beurre.
Tout ce processus est complexe. Avant de commencer une sculpture, la forme et le contenu doivent être validés par l'abbé du monastère. Quand la fabrication est terminée, le parfum naturel du beurre peut être parfaitement intact. Comme l'un des trois plus importants arts du monastère, la sculpture de beurre a été listée dans le premier groupe du patrimoine immatériel national approuvé par le Conseil chinois des affaires d'Etat en 2006.