Dernière mise à jour à 16h39 le 01/06
Trouver un vrai bon kouign-amann en plein coeur de Beijingn’est pas facile. Mais depuis le mois de janvier, c'est possible grâce à Gabriel Sartres avec son Tienstiens. |
Trouver un vrai bon kouign-amann en plein coeur de Beijing n'est pas facile. Mais depuis le mois de janvier, c'est possible grâce à Gabriel Sartres avec son Tienstiens.
A 30 ans, il cartonne dans une des rares boulangeries françaises ouvertes dans un quartier chic de la capitale, avec ses baguettes de tradition, son kouign-amann, ses viennoiseries et autres lichouseries.
Sa clientèle, en majorité féminine, est composée pour moitié de Chinois et pour l'autre moitié d'expatriés.
Gabriel Sartres a déjà travaillé trois ans à Shangai entre 2009 et 2012.C'est durant cette période qu'il a rencontré Selim Oulmekki, un des trois investisseurs du projet Tienstiens : le concept d'une boulangerie qui se veut aussi une pâtisserie et un endroit « cosy » où l'on peut déguster tranquillement une petite douceur sur la superbe terrasse du magasin.
Formé à Cuzon en boulangerie puis au CFA de Vannes, en apprentissage chez Thierry Le Meur pour ce qui est de la pâtisserie, du chocolat, de la glace et de la confiserie, Gabriel Sartres a ensuite beaucoup appris dans la réputée boutique bigoudène de Plonéour-Lanvern, « Aux délices de Saint-Jacques ».
Son amour pour la Chine date de son école primaire. « Pouvoir travailler dans ce pays est un premier rêve réalisé. Mon second consistera plus tard à créer mon propre établissement et mon troisième à me marier avec une Chinoise », a déclaré le jeune Français avec un grand sourire.