Les soins de la peau dans la Chine ancienne (3)

3. Les produits floraux

Une fleur de pêcher vue le 11 avril à Hohhot, capitale de la région autonome de Mongolie intérieure. [Photo / Xinhua]

Une théorie de la médecine traditionnelle chinoise appelle à « reconstituer la couleur avec la couleur », d'où l'utilisation de fleurs dans de nombreux produits de beauté pour donner bonne mine.

Le « Bencao Gangmu », la bible de la médecine traditionnelle chinoise, contient une quantité importante de formules pharmaceutiques avec des ingrédients floraux. Par exemple, pour éclaircir la peau, un mélange de prune, poire, cerise, ibéris, lotus blanc, lotus rouge, fleurs d'inula et poivre (300g), de fleurs de pêche et de papaye et d'aloès, de clou de girofle et de radis (150g), de miettes de perles et de jade (100g), de fleurs du Sichuan pulvérisées (50g) et de poudre de soja moulu (700g ) a été souvent prescrit. Quant à savoir si cette formule était efficace ou non, cela reste une question, et tenter de la refaire n'est pas recommandé...

Une autre utilisation de fleurs était la production d'hydrolat floral, dans lequel les huiles essentielles et des ingrédients des fleurs étaient extraits en utilisant la technologie du raffinage. La condensation renforçait l'odeur de l'hydrosol, et beaucoup de femmes l'appliquaient non seulement comme produit de soin de la peau, mais aussi comme parfum.