Dernière mise à jour à 11h21 le 17/12
Facebook, Inc. a déclaré jeudi qu'il intensifiait les efforts contre les informations fausses et les hoax en testant plusieurs moyens de faciliter la dénonciation d'un hoax si les utilisateurs en voient un sur le réseau du média social.
Adam Mosseri, vice-président de Facebook responsable du fil des nouvelles, a indiqué que le média social en ligne et le service de réseau social basés à Menlo Park, en Caroline du Nord, "tireront des leçons de ces tests, les réitéreront et les prolongeront au fil du temps".
Publiant des clichés sur un appareil mobile pour illustrer comment les nouveaux efforts fonctionneront, il a expliqué que "si les organisations responsables de la vérification des faits identifient une histoire comme fausse, elle sera signalée comme contestée et il y aura un lien vers l'article qui explique pourquoi. Les histoires qui sont contestées pourraient également apparaître plus bas dans le fil des nouvelles".
Mais il sera toujours possible de partager ces histoires signalées, mais "un avertissement annonçant que l'histoire est contestée" s'affichera sur l'écran et une histoire signalée "ne peut devenir une publicité et faire l'objet d'une promotion".
Cela fait un moment que Facebook croule sous les dénonciations de fausses histoires qui ont inondé son réseau pendant la campagne américaine de cette année. Elles auraient trompé des électeurs et auraient impacté en quelque sorte sur les résultats de l'élection présidentielle.
"Il est important pour nous que les histoires que vous lisez sur Facebook soient authentiques et utiles", a déclaré M. Mosseri, ajoutant : "Nous savons qu'il reste encore à faire. Nous continuerons à travailler sur ce problème aussi longtemps qu'il le faut pour qu'il soit résolu".
La semaine dernière, Facebook avait fait savoir qu'il travaillait avec Microsoft, Twitter et YouTube pour tenter d'enrayer la propagation des contenus terroristes en ligne.