Dernière mise à jour à 16h46 le 08/12
Chant des fans chinois de l'équipe de football AC Milan lors d'un match amical à Shenzhen, la province du Guangdong. [Photo/Agences] |
L'ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi a accordé un délai supplémentaire de trois mois au groupe d'investissement chinois qui cherche a reprendre son équipe de football de l'AC Milan. Et cela le fait que les acheteurs n'aient pas obtenu l'autorisation de l'accord auprès des autorités locales, selon certaines sources proches du dossier.
Les conseillers de la holding Fininvest SpA de Berlusconi et du groupe chinois Sino-Europe Sports Investment auraient décidé de retarder la clôture jusqu'à fin février 2017 en échange d'un dépôt supplémentaire non remboursable de 100 millions d'euros. La date limite du dépôt devant être initialement versé le 13 décembre 2016.
Ce retard marque une nouvelle tournure dans cette odyssée qui a commencé au mois d'août, quand Fininvest a accepté de vendre AC Milan à un groupe peu connu d'investisseurs chinois pour la somme de 740 millions d'euros, y compris les dettes.
Le groupe, qui a fait un dépôt initial de 100 millions d'euros, ne disposait apparemment pas de l'ensemble du financement en acceptant le rachat du club italien, toujours selon les mêmes sources. Le groupe dirigé par l'homme d'affaires chinois Li Yonghong n'a pas révélé la liste complète des investisseurs.
Le contrat d'achat prévoit l'octroi de 350 millions d'euros de financement supplémentaire à l'AC Milan sur une période de trois ans. Au cours des premières négociations, le groupe de Li aurait présenté un rapport bancaire falsifié. Un porte-parole de Sino-Europe a déclaré le 23 septembre qu'une spéculation sur les faux documents était «sans fondement» et que le groupe envisageait une action en justice.
Sino-Europe prévoit de construire un nouveau stade dans le cadre de ses plans d'expansion. Le consortium a expliqué aux partenaires potentiels qu'ils pourraient obtenir des rendements très élevés si l' AC Milan finit par s'inscrire sur le marché boursier chinois, où les entreprises échangent une prime avec les marchés occidentaux.