Les Instituts sino-français apportent de nouvelles possibilités dans les échanges culturels

Un total de quinze Instituts sino-français de coopération universitaire ont été créés en Chine, dont trois fondés cette année, a-t-on appris lors d'une réunion organisée mardi à Beijing.

Les instituts permettent aux étudiants de faire des études en Chine et en France, avec des cours en chinois, français et anglais, offrant des cursus allant de la licence au doctorat dans l'ingénierie, l'aéronautique, la chimie, la biologie, le management et l'art, ont indiqué les participants à la 10e réunion des Instituts sino-français de coopération universitaire, organisée par l'Ambassade de France en Chine.

Trois nouveaux instituts ont été établis cette année, dont l'Institut de management des arts et du design de l'Académie centrale des beaux-arts, l'Institut sino-français WUT (Wuhan Technology University)-AMU (Aix-Marseille Université) et l'Institut sino-européen pour les énergies propres et renouvelables.

Le premier institut de coopération universitaire était l'Ecole centrale de Pékin. Il a été établi en 2005.

La coopération sino-française dans l'enseignement supérieur possède plus de cent ans d'histoire. Les universitaires chinois et français ont lancé une campagne travail-études en 1919 pour encourager les étudiants chinois à venir en France et apprendre les technologies avancées.

Entre 1919 et 1920, plus de 1.600 jeunes Chinois se sont rendus en France pour apprendre des méthodes susceptibles de sauver leur pays, qui était semi-féodal et semi-colonial. Ce mouvement a promu les connaissances mutuelles et les relations entre la Chine et la France.

Laurent Bili, ambassadeur de France en Chine, a fait savoir que la France était le troisième pays européen en nombre d'étudiants chinois et le troisième pays dans le monde en termes de structures sino-étrangères de coopération universitaire.

"Nous comptons aujourd'hui un réseau de 15 instituts sino-français de coopération universitaire, et je me réjouis que leur nombre ne cesse d'augmenter", a déclaré M. Bili.