La France veut coupler l'offre française à la demande des pays au tour du "mieux vivre"

05.12.2012 à 08h31

Le ministre français du Commerce extérieur Nicole Bricq a présenté lundi ses priorités d'action pour coupler l'offre commerciale française avec les demandes des pays à l'horizon 2022, en rendant au public une analyse économique inédite permettant de promouvoir l'exportation française dans la cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et de l'emploi.

Selon le ministère français du Commerce extérieur, il ressort de cette étude que de nouveaux besoins autour du "mieux vivre" se font jour au niveau mondial et s'agit de miser sur les secteurs pour lesquels la demande mondiale sera forte et où la France dispose d'un avantage compétitif en matière de qualité de l'offre et de prix.

"Emergence de couches moyennes dans des pays en croissance, vieillissement de la population, urbanisation galopante [...] les pays font face à de nouveaux défis.La France peut proposer au monde une offre gagnante autour de quatre démarches, associant biens d'équipements, produits destinés aux consommateurs ou usagers, services", a indiqué la ministre française.

La France a ainsi ciblé une quarantaine de pays, dont la plupart sont des pays emergents, dans quatres secteurs: "Mieux se nourrir" (qualité et diversité des produits, sécurité et traçabilité alimentaire, diététique, mais aussi équipements agricoles ou destinés à l'industrie agroalimentaire); "Mieux se soigner" (pharmacie, dispositifs et équipements médicaux, parapharmacie et cosmétique, services de santé); "Mieux vivre en ville" (ingénierie urbaine, architecture, construction et efficacité énergétique, matériels et services environnementaux, transports urbains); et "Mieux communiquer" (logiciels, numérique embarqué, composants et produits électroniques à haute valeur ajoutée, sécurité, e-services).

"L'augmentation de 7% de nos parts de marchés dans ces quatre grands secteurs permettrait d'atteindre l'objectif fixé au terme du quinquennat", a assuré M. Bricq, en ajoutant qu'"aux côtés de nos grandes filières classiques (luxe, automobile, aéronautique, énergie...), ces nouvelles priorités seront donc au centre de la stratégie française pour l'export".

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