Les députés britanniques ont commencé à interroger les patrons des six plus grandes sociétés d'énergie du Royaume-Uni. Ils ont été appelés devant le comité sur le changement climatique et l'énergie (CETC), pour justifier les hausses de prix récentes.
Jusqu'à présent, quatre sociétés ont annoncé des augmentations moyennes de 9,1%, et les autres devraient suivre. Les quatre entreprises concernées ont insisté sur le fait que les hausses ont été en grande partie dues à l'augmentation des prix de gros.
William Morris, le directeur général de SSE, a dit aux députés que sa société avait fait face à une augmentation de 4% des prix de gros de l'année dernière. Il a déclaré que le coût du transport de l'énergie dans les foyers a augmenté de 10%, et que le coût des programmes gouvernementaux et de l'environnement a progressé de 13 %. Mais le régulateur Ofgem, a fait valoir que les prix de gros ont augmenté moins que le taux de l'inflation.
Ses données indiquent que l'électricité et du gaz en gros ensemble ont augmenté de seulement 1,7 % par rapport à l'année dernière. De fait, Stephen Fitzpatrick, le directeur général d'Ovo Energy, a dit aux députés que les prix de gros payés par sa société ont été effectivement en baisse. « Je ne peux expliquer aucune de ces hausses de prix », a-t-il dit.
Les députés ont également demandé aux patrons de l'énergie s'ils ont acheté de l'énergie à partir de différentes parties de leur propre entreprise, et ainsi fait gonfler les prix. Guy Johnson, le directeur des relations extérieures de NPower, a nié que c'était le cas. Il en a été de même pour Tony Cocker, le Directeur général d'E.On.
Les députés siégeant au Comité de l'énergie veulent aussi savoir comment la transparence des finances des sociétés d'énergie peut être améliorée. Le Gouvernement britannique a également déclaré qu'il se penchera sur la contribution apportée aux factures d'énergie par les prélèvements verts, bien que ceux-ci représentent une part relativement faible des coûts totaux. Et de son côté, le Labour a déclaré qu'il gèlerait les factures d'énergie pour une période de 20 mois, s'il gagne les prochaines élections.