Les autorités centrales chinoises ne pousseront pas les gouvernements locaux situés dans les régions écologiquement fragiles à poursuivre un développement économique, peu importe l'état de détérioration de l'environnement.
Selon une feuille de route sur la réforme publiée vendredi par le Comité central du Parti communiste chinois (PCC), les gouvernements des régions pauvres et écologiquement fragiles ne seront plus soumis à une évaluation de leur performance économique.
Traditionnellement, le gouvernement central chinois évalue la performance des autorités locales, principalement au travers des indices économiques tels que le PIB.
Certains gouvernements locaux ont sacrifié l'environnement sur l'autel de la croissance économique, exerçant une faible supervision vis-à-vis des pollueurs et réduisant les dépenses de protection de l'environnement.
La Chine enregistrera également la possession des rivières, forêts, montagnes, prairies, déserts et plages et placera ces derniers sous une supervision claire et efficace, souligne la décision sur l'approfondissement global des réformes approuvée mardi lors de la troisième session plénière du 18e Comité central du Parti communiste chinois (PCC).