Beijing a interdit la construction de nouvelles universités et de nouveaux grands hôpitaux aux alentours de la Cité interdite dans un effort pour décentraliser les services et la population de la capitale.
Les industries manufacturière et de construction, ainsi que les marchés de vente en gros sont interdits dans les arrondissements de Xicheng et de Dongcheng, qui se trouvent dans le centre-ville et encerclent la Cité interdite, selon une liste publiée conjointement par dix départements, dont la commission municipale du développement et de la réforme de Beijing.
La construction d'hôtels, d'immeubles de bureaux et de centres d'expositions est également interdite dans les arrondissements du centre-ville.
Les industries telles que la production de matériaux de construction, de papier et de textile, les centrales au charbon, les bases régionales de la logistique, et les marchés régionaux spécialisés sont soit interdits soit limités dans tous les arrondissements de Beijing.
La liste a été élaborée pour assurer un développement meilleur et plus scientifique de la capitale, a expliqué la commission.
Beijing souffre de surpopulation, de graves embouteillages, de pénurie d'eau et d'une mauvaise qualité de l'air. Plusieurs industries fortement consommatrices de ressources ont renforcé le conflit entre l'homme et la nature.
La liste noire aidera à jeter une base solide pour ajuster la structure économique et laisser davantage d'espace au co-développement entre Beijing, Tianjin et la province du Hebei.
Le nombre de résidents permanents de la capitale chinoise a dépassé les 21 millions fin 2013, selon le bureau municipal des statistiques.
Beijing compte actuellement plus de 5 millions de véhicules. Le smog est devenu une source de préoccupation croissante depuis le début de l'année dernière.