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Le géant britannique de la banque HSBC Holdings PLC vient de connaitre une publicité embarrassante dont il se serait sans doute bien passé le week-end dernier, avec un déferlement sur les médias d’une montagne de nouveaux détails sur les services historiques de sa banque suisse en faveur de personnages peu recommandables et de fraudeurs.
Cela fait déjà quelques années que la branche suisse d’HSBC est la source d’une attention non souhaitée, à la suite d'un vol de données très médiatisé par un ancien employé et de l'ouverture d'une enquête criminelle par les autorités américaines pour l’aide qu’elle aurait apporté à l'évasion fiscale.
Les nouveaux détails fournis par Hervé Falciani, un ancien employé HSBC, au Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et plusieurs médias, illustrent les façons dont HSBC aurait hébergé des comptes secrets en faveur de ce que l’ICIJ appelle « des dictateurs et des marchands d'armes » ainsi que des rock stars. Mais le rapport décrit également comment la banque aurait conseillé des clients sur les moyens d'éviter de payer des impôts sur leurs fonds dans leur pays d'origine, et il énumère les clients qui figurent sur les listes de sanctions des États-Unis ou ont été chassés lors du printemps arabe.
Franco Morra, le directeur général de la banque suisse HSBC, a déclaré lundi que l'unité « a commencé une transformation radicale en 2008 pour empêcher ses services d'être utilisés pour échapper à l'impôt ou blanchir de l'argent. La nouvelle direction « a entamé une refonte complète de l'entreprise, y compris la clôture des comptes de clients qui ne répondent pas à nos normes élevées et s’assurer que nous avons de solides contrôles de conformité en place ». Le PDG a ajouté que les nouvelles informations sont un rappel que« le vieux modèle d'affaires de la banque privée suisse n’est plus acceptable ».
L'histoire de M. Falciani, l'analyste informatique d’HSBC devenu dénonciateur, n’est pas une nouvelle en soi. Le Wall Street Journal a déjà publié un profil de lui en 2010, notant qu'il avait envoyé des courriels aux autorités fiscales de toute l'Europe avec la ligne d'objet : « Evasion fiscale : liste des clients disponible ». Le Bureau du procureur général suisse a déclaré qu'il a déposé l'année dernière des accusations contre M. Falciani pour crimes présumés, comme l'espionnage industriel et la violation du secret bancaire suisse, après avoir d'abord découvert son identité et ce qu'il avait été jusqu'en décembre 2008. Les Suisses ont dit qu'ils ont interrogé M. Falciani ce mois-ci, mais ajouté qu'il a fui le pays avant qu’ils n’aient pu poursuivre leur enquête plus avant. Il est actuellement en Espagne, qui a refusé son extradition.
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