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| Des ouvriers préparent la construction d'un pont sur la voie ferrée Ejina-Hami, dans la Région autonome Ouïghoure du Xinjiang, la semaine dernière. [Photo / China Daily] |
D'après un groupe de réflexion gouvernemental, de nouvelles mesures pourraient être nécessaires pour inverser la tendance économique actuelle.
La Chine pourrait avoir besoin de plus de temps que prévu pour inverser le ralentissement économique actuel, et des mesures supplémentaires sont nécessaires pour éviter une accélération du ralentissement.
Li Yang, Directeur adjoint de l'Académie chinoise des sciences sociales (ACSS), qui s'est exprimé lors d'une conférence organisée mardi, estime en effet que la restructuration économique de la Chine, qui a commencé en 2014, pourrait durer encore de trois à cinq ans, en même temps qu'un ralentissement du taux de croissance, beaucoup plus longtemps que les estimations précédentes, qui évoquaient une durée d'un ou deux ans.
« Jamais nous n'avons ressenti un sentiment d'urgence pour améliorer les réformes économiques aussi fort que maintenant. Dans le même temps, de nouvelles mesures doivent être prises immédiatement afin de freiner le ralentissement », a-t-il souligné.
Cependant, l'économie chinoise pourrait également faire face à davantage de risques au deuxième trimestre et connaitre un ralentissement plus rapide faute de nouvelles mesures de soutien. M. Li estime que les risques financiers sont en augmentation, comme en témoigne l'accélération des prêts non performants accordés par les banques.
Au premier trimestre de cette année, le PIB de la Chine a ralenti à son plus bas niveau depuis six ans à 7% ; c'est plus que les prévisions de l'ACSS de 6,8%, mais moins que les 7,3% du quatrième trimestre de 2014.
La Chine connait un ralentissement persistant depuis plus de quatre ans, après un court rebond déclenché par un ensemble de mesures fortes, prises après la crise financière mondiale de 2008.
Selon un rapport de l'ACSS publié mardi, la croissance du PIB pourrait ralentir à 7% cette année, contre 7,4% en 2014, avec un niveau d'inflation faible, en même temps que l'indice des prix à la consommation pourrait reculer à 1,4% contre 2% auparavant.
Li Xuesong, Directeur adjoint de l'Institut d'économie quantitative et technique de l'ACSS, pense que certaines mesures à « effet de levier supplémentaire » en termes de soutien financier devraient être renforcées au « moment spécial », afin de stabiliser la croissance.
La Banque populaire de Chine -la banque centrale- pourrait quant à elle participer au plan de remplacement de la dette des gouvernements locaux, ce qui signifie qu'elle devrait alors acheter des obligations à des « taux d'intérêt ultra-bas » pour soutenir la croissance de la base monétaire et injecter des liquidités sur le marché, a-t-il précisé.
Certains médias ont qualifié cette proposition d'achat d'obligations de « plan d'assouplissement quantitatif chinois ».
Néanmoins, a souligné M. Li, « Comme cela peut alimenter l'inflation, stimuler le marché des capitaux et déprécier le renminbi, le gouvernement doit faire preuve de prudence avec une décision de ce genre ».
Les trois banques stratégiques pourraient quant à elles continuer à recevoir davantage de financement de la part de la banque centrale par le biais du « prêt supplémentaire promis », dont le but est de soutenir des projets clés de construction d'infrastructures, a-t-il précisé.
De son côté, a-t-il ajouté, la Commission nationale du développement et de la réforme pourrait également émettre des obligations spéciales afin de soutenir les projets de construction comme la rénovation de bidonvilles, les travaux d'eau et les chemins de fer.
Le dernier plan de soutien du gouvernement pourrait des mesures allant d'une réduction de 100 points de base du taux de réserves obligatoires de la banque centrale à l'augmentation des prêts accordés par les banques stratégiques.
La banque centrale envisage quant à elle la mise en place d'un nouvel outil d'opération de refinancement à long terme, qui permettrait aux obligations gouvernementales locales de devenir des garanties admissibles pour les liquidités à long terme de la banque centrale.
Ding Shuang, économiste à la Standard Chartered Bank, estime pour sa part que « les indicateurs prospectifs ne présagent rien de bon pouvant laisser penser à un redressement rapide ». Selon lui, les industries des services pourraient continuer à connaitre une baisse au deuxième trimestre, tandis que les investissements immobiliers pourraient quant à eux continuer à chuter, en même temps que les stocks d'invendus pourraient continuer à augmenter.
D'après lui enfin, « le gouverneur de la banque centrale pourrait avoir assez de marge de manœuvre pour agir par l'intermédiaire des taux d'intérêt et de mesures quantitatives » ; il s'attend également à une baisse des taux et à une baisse du taux de réserves obligatoires en juin et à une autre au second semestre.
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