Selon un porte-parole de la commission des transports de Chengdu, les autorités de la ville, située dans le Sud-ouest de la Chine, ont visité mercredi les bureaux d'Uber dans le cadre d'une nouvelle enquête sur le service de réservation de taxis en ligne.
Cette visite est la deuxième effectuée par les autorités locales dans les bureaux chinois d'Uber en l'espace d'une semaine. L'agence de presse officielle Xinhua avait annoncé vendredi que les autorités de Guangzhou s'étaient déjà rendues dans les bureaux d'Uber sur des soupçons d'« activité non autorisée ».
« Quelques-uns de nos services ont visité les bureaux d'Uber pour y conduire des entretiens ou une enquête », a déclaré jeudi la porte-parole, qui n'a donné que son seul nom de famille, Ren.
Mme Ren a dit qu'elle ne connaissait pas les détails de l'enquête.
De son côté, une porte-parole d'Uber en Chine a précisé que la visite était de routine, citant une déclaration du Comité des transports de Chengdu, reprise par les médias chinois. Elle n'a pas donné davantage de détails non plus.
« Il n'y a pas de perturbations de la plate-forme Uber et elle fonctionne comme d'habitude », a-t-elle dit dans un communiqué.
Uber, qui a été évalué à environ 40 milliards de Dollars US, est un acteur arrivé relativement tard en Chine, où, selon le cabinet de recherche chinois iResearch, le nombre d'utilisateurs d'applications mobiles de réservation de taxis devrait tripler entre 2013 et 2015 pour passer à 45 millions.
Les entreprises chinoises Kuaidi Dache et Didi Dache, respectivement soutenues par les géants de la technologie Alibaba Group Holding Ltd et Tencent Holdings Ltd, détiennent 90% du marché cousu. Elles ont annoncé leur fusion en février.