Un train de l'opérateur ferroviaire allemand, la Deutsche Bahn (DB), au départ de la gare centrale de Stuttgart, le 21 mai 2015. [Photo / IC] |
L'Opérateur ferroviaire allemand, la Deutsche Bahn, pourrait envisager dans le futur d'acheter des trains et pièces détachées en provenance de Chine.
«Dans trois à cinq ans, l'Asie et la Chine en particulier, peuvent jouer un rôle clé en fournissant à la Deutsche Bahn des trains et pièces détachées», a déclaré mardi Heike Hanagarth un membre de la société au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Selon Hanagarth, l'objectif de la Deutsche Bahn est de coopérer avec les responsables de trains chinois CSR et CNR, la compagnie devrait ouvrir un bureau d'achat à Beijing dès cet automne.
Dans un premier temps, le groupe allemand pourrait commencer par acheter un ensemble de 35000 roues en Chine à partir de 2017.
La Chine a accentuer ses d'efforts pour développer le marché du secteur grande vitesse ferroviaire en Europe et en Amérique du Nord.
Plus tôt cette année, la China Railway Ltd avait annoncé la signature d'un premier contrat avec l'outre-mer d'ici la fin du mois de mai. Ouvrant la voie aux constructeurs chinois et sociétés de matériaux roulants de soumissionner pour des projets de suivi.
Un consortium, comprenant de China Railway Engineering Group Eryuan Co Ltd, une filiale de China Railway, et deux sociétés russes, ont remporté un contrat de 20 milliards de roubles (390 millions USD) pour le projet reliant Moscou à Kazan en Russie.
Le consortium devrait superviser la recherche d'ingénierie et de planification du programme, a indiqué la China Railway dans un communiqué.
Avec une vitesse maximale de 400 km/h, la durée du trajet entre Moscou et Kazan, la capitale de la république russe du Tatarstan, passera de plus de 14h à seulement trois heures et demie. Le projet devrait être achevé d'ici 2018.
Les entreprises d'Etat chinoises sont prêtes à être de sérieux prétendants dans la course au sprint pour remporter le marché d'un train à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco, une partie d'un investissement de 68 milliards de dollars, et proposer pour la première fois leurs services aux Etats-Unis.
Bien que les fabricants des «Bullet train» en Allemagne, au Japon, en Corée du Sud et en France, sont censés être les principaux acteurs dans des contrats d'un total de plus d'un milliard de dollars, il faudra aussi compter sur la Chine avec sa capacité à offrir des bas prix et un lourd financement, ont déclaré les lobbyistes et les initiés de l'industrie.