Dernière mise à jour à 08h40 le 08/09
Le gouvernement néo-zélandais a accepté un mandat de négociation pour mettre à niveau l'accord de libre-échange (ALE) avec la Chine, une renégociation qui devrait permettre de "créer des milliers d'emplois", a déclaré jeudi le ministre néo-zélandais du Commerce, Todd McClay.
"La Chine est un important partenaire commercial. Notre ALE avec la Chine a aidé les compagnies néo-zélandaises à poursuivre leurs activités lors de la crise financière globale (CFG) et les Néo-Zélandais à conserver leurs emplois", a affirmé le ministre dans un communiqué.
"Nous avons actuellement 24 milliards de dollars néo-zélandais (17,3 milliards de dollars américains) de commerce bilatéral avec cette grande économie et une croissance impressionnante des échanges dans l'éducation, le tourisme et des exportations de biens", a précisé M. McClay.
"Le commerce signifie des emplois", a indiqué le ministre, ajoutant que 8.500 emplois pourraient être créés en Nouvelle-Zélande avec chaque milliard de dollars d'exportations.
La Nouvelle-Zélande et la Chine ont entamé des pourparlers pour mettre à niveau leur accord de libre-échange signé en 2008, afin de renforcer les échanges bilatéraux entre les deux pays.
La mise à niveau de l'accord de libre-échange avec la Chine développera le commerce et fournira plus d'emplois dans toutes les régions et toutes les villes du pays, a déclaré M. McClay, ajoutant que pour le gouvernement, les priorités de la mise à niveau comprenaient une meilleure offre pour les exportateurs de produits laitiers, forestiers et de transformation du bois, de nouveaux règlements pour le commerce en ligne et numérique, ainsi que de meilleures mesures pour faire face aux barrières non tarifaires.
"Nous voulons libérer l'accès et continuer de développer une concurrence équitable pour les exportateurs néo-zélandais", a-t-il expliqué, en précisant que la Nouvelle-Zélande avait fixé un objectif de 30 milliards de dollars néo-zélandais (21,6 milliards de dollars américains) de commerce bilatéral avec la Chine d'ici 2020.
"La mise à niveau de l'ALE nous permettra d'atteindre notre objectif principal. Nous sommes déterminés à travailler pour les Néo-Zélandais", a souligné le ministre.