Dernière mise à jour à 15h44 le 03/09
BLANDINE NIYONGERE, journaliste du Renouveau du Burundi, le 3 septembre 2017, à Xiamen. |
Du 3 au 5 septembre 2017 se tient à Xiamen dans la province du Fujian, au Sud-Est de la Chine un sommet des BRICS. Une organisation de cinq pays dont le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Depuis le début des sommets en 2009, cette année, le neuvième sommet voit la participation de cinq autres pays non membres dont la Guinée, le Mexique, la Thaïlande, le Tadjikistan et l'Egypte. Mais il est à souligner que le sommet tend à ouvrir ses horizons sur le monde dans ce qu'on appelle une coopération entre les nations en ce qui concerne l'ouvertures des marchés, les échanges culturelles, les défis liés au changement climatique, le tout visant une coopération financière stable et inclusive.
Les pays membres des BRICS occupent plus de 40% de la population mondiale avec 22% du PIB mondial. Avec la nouvelle banque de développement (NDB), la banque des BRICS, c'est 100 milliards de dollars des fonds déposés dans cette dernière, provenant des pays membres. Une banque qui aujourd'hui finance des projets de développement des pays membres mais qui va bientôt s'étendre sur les autres pays. C'est dans cette perspective que dans ce neuvième sommet il est question de constater la présence des autres nations non membres des BRICS et la demande des autres nations comme le Mexique à adhérer à cette organisation.
La part de cette organisation dans les économies africaines émergentes
Parmi les pays non membres invités à ce sommet se retrouve la présidence de l'Union Africaine avec à la présidence la République de Guinée. Visant à étendre ses partenaires, les BRICS considèrent qu'il est grand temps que les économies du monde soient renforcées à partir des efforts conjuguées entre les Etats. C'est une autre occasion donnée à l'Afrique afin qu'elle puisse se relever économiquement malgré les défis auxquels elle doit faire face.
Selon Xie Jinying, directeur au département des relations culturelles, au sein du ministère chinois de la Culture indique qu'il est important d'exploiter tous les domaines nécessaires pouvant aider les pays des BRICS à étendre la coopération. Il dit qu'il faut aussi tenir compte des ressources culturelles dont le pays membres disposent afin qu'elles soient un sujet de génération des intérêts. A ce sujet, il a parlé des musées. Selon lui, la jeunesse devrait être sensibilisée sur l'existence de ces musées et des sites touristiques. Cela donne une occasion de trouver plusieurs angles de coopération et d'échange des cultures et des peuples. En tout cela, le rôle des médias reste primordial dans cette perspective, dit-il.
Relever et stabiliser l'économie des pays émergents
Avec l'aide de la chine et de son experience, les pays à économie émergente, au-delà des politiques qui diffèrent, des conflits entre les nations, il est important de voir des pays se mettre ensemble pour faire face aux défis entre autres la lutte contre la pauvreté en créant des meilleures conditions de vie pour le populations, la réduction du chômage par la création du travail, la réduction de la pollution par l'exploitation de l'énergie verte comme l'énergie solaire, hydraulique et éolienne, faire face à la mondialisation rapide en augmentant les capacités en matière de technologies de télécommunication, et des défis liés au financement des projets dans ces pays à économie émergente. A cela s'ajoute la corruption qui est un combat de tous les jours, les conflits internes qui déstabilisent les économies, l'industrialisation non organisée et le manque d'infrastructures.
BLANDINE NIYONGERE